Sj’appelle le projet coopératif Spartacus Chico Mendesactivé en collaboration avec International House e PAS DE CAPpour “libérer” les ouvriers de Rosarno et de la plaine de Gioia Tauro en les insérant dans d’autres chemins, et respectueux de leur dignité.
Spartacus comme l’esclave qui a mené la révolte contre Rome à l’époque de l’empire. Parce que c’est le ouvriers agricoles exploités d’Italie: esclaves contemporains, aux confins de l’empire et à l’abri des projecteurs. Alors prenons le prétexte e l’excuse du 1er mai pour essayer de leur dire.
Ouvriers, victimes de l’embauche illégale
Selon le sixième rapport Agromafia d’Eurispes (de 2019), le business des agromafies vaut 24,5 milliards d’euros par an, avec une augmentation de 12,4 % en 2018. Basé sur relation amoureuse « Agromafie e Caporalato » de l’Observatoire Placido Rizzotto de Flai-Cgil (2020) sont environ 180 000 travailleurs particulièrement vulnérable soumis à des phénomènes d’exploitation et patronrala. Les personnes non protégées, rester dans des campements de fortune, comme des ghettos, des villes de tentes ou des bidonvilles, donc mal payés que vous ne pouvez rien faire d’autre que continuer à mener la même vie.
Caporalato, mafias et petits prix
C’est la faute des caporaux et des organisations mafieuses, qui détournent directement ou indirectement une partie des richesses produites par les semailles vers le marché, et donc vers le consommateur, à leur profit. C’est aussi la faute des politiques de prix de la grande distribution qui, par exemple, achète des agrumes à 8-10 centimes le kg. Des milliers de travailleurs étrangers sont ainsi contraints de travailler pour quelques euros par jour et vivre dans la déchéance absoluesans eau courante, sans électricité et sans aucune sécurité.
Le projet Spartacus, pour libérer les esclaves
D’où le projet Spartacusné pour créer un réseau national d’entreprises à vocation éthique, qui peuvent recruter régulièrement des travailleurs anciennement exploités et faciliter leur intégration. A partir du 27 avril 2022 une campagne de financement a commencé à entrer dans l’entreprise l’ensemble des 150 jeunes pris en charge et consolider le Centre de Services qui permet le “l’appariement “entre les entreprises et les immigrants. Pour que d’autres personnes puissent suivre les traces de Bah Moddo et Bobb Kebbaqui grâce à Spartacus ont pu quitter la ville de tentes de San Ferdinando, où ils dormaient pour “servir” dans la campagne du sud de la Calabre, et que aujourd’hui ils vivent dans une maison régulièrement louée grâce à leur travail régulier.
Les ouvrières, esclaves parmi les esclaves
Selon les estimations, entre 51 et 57 000 travailleuses sont exploitées en Italie. Dans la période ionienne, les travailleurs agricoles réguliers sont 22 702, 16 801 italiens et 5 901 étrangers, dont 76% est composé de communautés, principalement roumaines et bulgares. Elles vivent dans des conditions similaires à celles de leurs collègues masculins, mais souvent pires, comme le dénonce le rapport “Changer de terrain. De l’invisibilité au rôle moteur des femmes dans l’agriculture“Par ActionAid réalisé dans le cadre du programme qui, depuis 2016, a été impliqué dans l’enquête et l’intervention sur les conditions de vie et de travail des femmes dans l’agriculture dans les Pouilles, la Basilicate et la Calabre.
Baisse des revenus, violence verbale et sexuelle
En fait, les femmes gagnent encore moins que leurs collègues masculins, 25-28 euros par jour alors que les hommes en reçoivent 40. De plus, les employeurs poussent à déclarer moins de jours sur le bulletin de paie que ceux travaillés, les empêchant d’accéder aux indemnités d’accident, de maladie et de chômage agricoles, mais aussi à l’allocation de maternité.
Pas seulement, les femmes sont plus vulnérables à la violence et au harcèlement: sur les moyens de transport qui les conduisent aux champs, serres, entrepôts ou usines de conditionnement, aux logements mis à disposition par les employeurs. Violence verbale, physique, psychologique et sexuelle. Réagir peut signifier se retrouver sur des “listes noires”. Les caporaux s’appellent pour signaler les fauteurs de troubles.
Catalina, enceinte dans un champ de fraises
Malheureusement, les histoires de ces femmes se ressemblent toutes. Comme celle de Catalina, une ouvrière roumaine en Basilicate, qui gagne « trente-huit euros par jour, pour travailler du lundi au dimanche. Les hommes reçoivent deux euros de plus par heure car ils ont des tâches plus lourdes ». Catalina est enceinte, mais sa journée ne change pas : “On commence à six heures : on prépare le sol pour planter des fraises, on le fertilise. Je dois toujours rester penché, je me sens épuisé, mais je dois y aller, j’ai besoin d’argent“. Dans certaines zones touchées par le fléau de l’embauche illégale, par exemple en Calabre, il existe des crèches pour ouvriers agricoles, naturellement irrégulières : des services payants, au noir, avec du personnel sans aucune formation qui s’occupe des enfants jusqu’à l’arrivée des parents. Mais beaucoup de mères ils préfèrent emmener leurs enfants dans les serres, les laissant dormir dans des caisses en bois.
Croissant, café et harcèlement sexuel
Annarita Del Vecchio, psychologue et collaboratrice d’ActionAid dans les Pouilles, nous parle des méthodes d’engagement sexuel : « Dans la région de Bari, une méthode éprouvée existe depuis des années. Le matin, quand les camionnettes arrivent sur les places pour emmener les ouvriers agricoles aux champs, “l’élu” est fait monter devant, dans l’espace à côté du chauffeur. Un croissant et un café chaud sont posés sur le tableau de bord, achetés au bar. Prendre un petit-déjeuner signifie accepter des avances sexuelles et donc obtenir le travail. En refusant, cependant, le lendemain vous êtes laissé à la maison ».
Dans les Pouilles, la Basilicate et la Calabre, ActionAid a lancé depuis 2016 un programme basé sur le protagonisme des travailleurs agricoles impliquant des institutions, des syndicats, des associations locales, des entreprises agricoles, des associations d’employeurs.
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