Le premier laissez-passer pour Paris 2024 vient du tir au pigeon d’argile, Bartolomei : "Fier de moi, c’est un rêve"

Le bleu bat le grec Katzouraki en finale, décroche l’or aux Jeux européens et s’empare d’une carte de nation : « J’ai montré que je pouvais donner beaucoup »

De notre correspondante Michela Cuppini

– Cracovie (Pologne)

La première carte olympique de l’Italie aux Jeux européens vient du tir au pigeon d’argile. Martina Bartolomei en finale face à la Grecque Emmanouela Katzouraki décroche l’or et remet une carte de nation pour Paris 2024 aux mains de son entraîneur Andrea Benelli.

Bartolomei, quel effet cela fait-il d’être le premier Italien à remporter une carte à ces Jeux ?
« Je suis très excité. C’était ma première opportunité et j’ai réussi à en profiter au maximum. Maintenant, je peux le dire : je suis fier de moi. »
Combien voudrait être l’athlète qui va à Paris ?
« Eh bien, beaucoup. Participer aux Jeux olympiques est mon rêve. Je ne sais pas si ce sera le bon moment, mais j’ai montré à l’entraîneur que je peux donner beaucoup. Aujourd’hui était sans aucun doute le plus beau jour de ma carrière ».
Que vous a dit Benelli après l’or ?
« Il est venu me chercher et m’a dit qu’il était fier de moi. »
De qui était-ce le premier appel ?
« À propos de mes parents : ils étaient tellement excités qu’ils ne pouvaient pas parler. Je les rappellerai plus tard. Revenons un peu en arrière : comment a commencé le tir au pigeon d’argile ?
« J’ai pratiqué la tranchée olympique pendant 11 ans, j’étais aussi en équipe nationale. Puis, un peu par hasard, j’ai essayé le skeet et j’ai adoré. C’était en 2016 ».
Sa devise ?
« Indomptable ».
Est-ce ainsi que vous gérez les moments difficiles ?
« Oui, il y en a beaucoup dans le sport, mais j’essaie toujours de rester lucide. Je travaille beaucoup sur moi-même pour essayer de m’améliorer. »
Avez-vous déjà pensé à abandonner ?
« Absolument pas, ça ne fait pas partie de mon caractère. »
Et comment voyez-vous l’avenir ?
« Aux Jeux Olympiques. J’espère faire ça encore de nombreuses années, puis quand j’arrêterai, je travaillerai pour l’Armée de l’Air ».



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