Le pompage du pétrole reste la principale préoccupation après l’accident au large de Gibraltar


GIBRALTAR (dpa-AFX) – Six jours après l’accident au large de Gibraltar, le pompage du dangereux pétrole lourd reste la plus grande préoccupation de l’équipe de sauvetage. Le gouvernement du territoire britannique d’outre-mer à la pointe sud de l’Espagne a annoncé dimanche que le difficile pompage de carburant s’est poursuivi dans la nuit de dimanche. La situation à bord du cargo échoué « OS 35 » est « stable ». Récemment, seul un peu de pétrole s’est déversé dans la mer. Le drapeau rouge n’a été levé que dimanche sur la plage de Little Bay en raison d’une « pollution très légère ».

Le « OS 35 » de 128 mètres de long est entré en collision avec un camion-citerne de gaz liquide lundi soir pour une raison inconnue et s’est ensuite échoué dans des eaux peu profondes au large d’une plage du côté est de Gibraltar en raison d’une infiltration d’eau. Un membre d’équipage qui avait été arrêté par la police a depuis été libéré sous caution, a écrit le journal « Gibraltar Chronicle », citant la police. Selon des informations non confirmées des médias, il s’agirait du capitaine du navire battant pavillon de la nation insulaire du Pacifique de Tuvalu.

Le travail des services d’urgence a subi un revers samedi lorsque la salle des machines du cargo s’est remplie d’eau. Les systèmes embarqués ne sont plus disponibles pour le pompage et la vidange des réservoirs prendra plus de temps que prévu, a-t-il déclaré. Une période n’a pas été mentionnée.

Certaines plages sur le rocher du singe, comme Gibraltar est également connu, et dans l’Espagne voisine avaient été polluées par le carburant au cours des derniers jours, et des traînées scintillantes d’huile pouvaient être vues sur la mer. Les autorités ont imposé diverses interdictions de baignade et de pêche, dont certaines ont été levées au cours du week-end. Les aides ont nettoyé les zones côtières et pollué les oiseaux marins.

Les autorités étaient particulièrement soucieuses de vider la cuve avant avec 126 tonnes de fioul lourd car la proue est sous l’eau. Il existe également un risque que le navire, dont la coque a déjà gauchi, se brise en deux en raison de la répartition changeante de la charge lors du pompage. 250 tonnes de diesel à bord ont été pompées vendredi à l’exception d’un reliquat de cinq tonnes pour le fonctionnement des systèmes du navire. De plus, il y avait 27 tonnes de lubrifiants à bord./er/DP/zb



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