Le plus grand festival punk et métal de Drenthe est sur le point de commencer. Après trois ans d’absence en raison de la couronne, l’organisation est occupée à préparer le week-end du festival de quatre jours, qui a en fait commencé hier soir par une «pré-fête» sur le terrain de golf d’Erica. L’initiateur Maik Reuvers n’en croit pas sa chance : « C’est enfin de nouveau autorisé. »
Reuvers dit qu’il a sauté un « petit trou » dans les airs. « Il est devenu clair à partir de mars que le temps est permis, nous avions donc déjà fait tous les préparatifs. » Néanmoins, il y avait encore beaucoup de travail acharné sur le site du festival pour tout préparer pour aujourd’hui. « Le jeudi, notre camping festival ouvre et le vendredi, nous avons une journée festival, où nous jouons à partir de 14h30. Le samedi, nous commençons de 12h jusqu’à 1h du matin et le dimanche, le camping ferme en début d’après-midi », explique Reuvers.
Le nom du festival, Pitfest, a une signification selon l’initiateur. « Le mot pit est dérivé d’un » mosh pit « et qui surgit à l’avant de la pièce où les gens se poussent les uns contre les autres. C’est comme danser du métal », explique Reuvers.
Selon l’organisateur, la programmation n’est pas destinée à la plupart des « gens ordinaires ». « Le groupe que les gens connaissent, ce sont les Toy Dolls, les légendes anglaises du poppunk. Pour le reste, ce sont principalement des groupes de métal, de punk, de hardcore, de death metal et de grindcore. » Selon Reuvers, ce sont tous des groupes underground extrêmes.
L’organisateur s’attend à ce que plus de trois mille personnes viennent, malgré le fait qu’un pourcentage de festivaliers ne viennent pas pour cause de maladie ou d’incapacité d’y assister. Il y a aussi des festivaliers qui ont oublié leur billet de la période corona. Selon Reuvers, il l’a déjà remarqué lors d’autres événements. « Il y aura entre 3300 et 3700 personnes ce week-end. Neuf cents d’entre eux sont au camping. »
« C’est un endroit fantastique, avec une belle pelouse isolée », poursuit l’organisateur. « Ce n’est que l’année dernière, malheureusement. » Et cela a ses raisons : « Nous sommes proches d’une zone Natura 2000 et la voie d’accès est très étroite. Les pompiers et l’ambulance ne peuvent pas bien se croiser si quelque chose ne va pas. » L’une des raisons est également les émissions d’azote, explique Reuvers. « Toutes les raisons réunies font que c’est la dernière fois que nous serons ici. »
L’année prochaine, le Pitfest pourra être admiré à Emmen. « Nous irons ensuite à De Oude Meerdijk », conclut Reuvers.