Le plan Inter : acheter Lukaku avec l’argent d’Onana

Manchester United prêt pour une offre de 50 millions pour le gardien de but. Avec Chelsea en revanche, les Nerazzurri visent un prêt avec obligation d’achat

Davide Stoppini

Que se passe-t-il lorsque vous voulez vraiment quelque chose ? Vous trouvez un moyen de l’atteindre, de l’obtenir, même au prix d’emprunter des routes que vous n’aviez pas prévues : vous accélérez, puis freinez, puis raisonnez. Eh bien, l’Inter réfléchit. Il essaie de comprendre comment choisir Romelu Lukaku pour toujours. Et le « pour toujours », en particulier, est dicté par Chelsea, qui a déjà fait savoir aux managers des Nerazzurri qu’ils ne souhaitaient plus négocier sur la base d’un prêt. Lukaku doit être acheté, pris purement et simplement. Et le deal doit être financé d’une manière ou d’une autre, peut-être en jouant sur un changement de stratégie qui s’est opéré – non pas par choix, à vrai dire, mais en raison de la fuite de Vicar vers Tottenham – sur le gardien.

des idées

Nous avons déjà raconté dans la Gazzetta d’hier comment l’Inter n’exclut désormais plus de présenter une offre d’achat de Lukaku. Comment faire? Profitant de l’encaissement probable du transfert d’Onana à Manchester United. Ce sont des jours chauds pour cette négociation : c’est la semaine où les Nerazzurri attendent la véritable offre du club anglais, 50 millions d’euros hors bonus, avant laquelle l’affaire sera conclue. La route est prise depuis quelques jours maintenant, nous sommes au rush final, toutes les parties prenantes sont au travail. Bien sûr, alors vous devez vous matérialiser. Et l’Inter en a besoin, qui à ce moment-là aurait les fonds nécessaires – compte tenu également de ceux qui arrivent pour Brozovic, dont nous parlons dans la pièce ci-contre – pour tenter une fente sur Lukaku. Il les aurait aussi car, pour le remplacement d’Onana, les Nerazzurri songent à emprunter une autre voie. Perso Vicario – ce qui aurait signifié investir environ 20 millions – la direction qui gagne du terrain dans le club de Zhang est de se concentrer sur un gardien expert, avec de la personnalité, déjà habitué à jouer à des niveaux élevés, dont l’arrivée n’implique cependant pas un changement significatif. dépense financière. Traduit : le profil de Sommer, que le Bayern peut libérer en prêt, est fin, bien plus que celui du Géorgien Mamardashvili. Mais il n’y a pas que les Suisses. L’Inter a au moins deux autres idées en tête, deux pistes déjà explorées. Le prénom est celui du Français Hugo Lloris, 36 ans, champion du monde avec la France en 2018 et inversement il y a quelques mois à peine au Qatar, tout juste sorti de Tottenham du Vicario. « Pour moi c’est la fin d’une époque, je veux un nouveau défi », a-t-il déclaré dans une interview ces derniers jours. L’autre idée mène à Keylor Navas : né en 1986 comme Lloris, il revient au PSG après son prêt à Nottingham Forest, mais quittera Paris. Les deux sont attendus en 2024, les deux peuvent être libérés par leurs clubs.

STRUCTURE

Bien sûr, il sera encore question ensuite de trouver un point de rencontre avec Chelsea. Avec qui les relations se sont un peu refroidies, car l’Inter a trouvé un mur sur l’hypothèse d’un nouveau prêt et aussi parce que les Nerazzurri n’ont pas de joueurs dans l’effectif qui pourraient être le cas des Bleus. Un, un seul, en fait il y en aurait : c’est Barella, un profil que Chelsea (et pas que) affectionne beaucoup. Mais il est clair que ceux-ci ne peuvent pas être la base sur laquelle négocier. L’Inter ne peut envisager l’hypothèse d’un achat que si le prix baisse encore, par rapport aux 40 millions redoutés par le club londonien. Il faut beaucoup de diplomatie, car Lukaku est budgété à 68 millions et donc déjà 40 représenterait une forte perte en capital pour les Britanniques. Prêt avec obligation de remboursement fixé à 30 millions : telle pourrait être l’offre que l’Inter pourra monter. Cela prendra du temps, de toute façon. Et une passe décisive de Lukaku sera également nécessaire. Car si le Belge attend des Nerazzurri qu’ils manifestent concrètement l’envie de l’acheter, en revanche l’Inter lui demande de baisser encore son salaire par rapport au salaire net de 8,5 qu’il percevait la saison dernière. Pas simple. On a toujours affaire à un joueur qui continue de refuser le tribunal d’Al Hilal et un contrat à 30 millions par an. Romelu attend l’Inter. Mais pas pour toujours, bien sûr.





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