Le plan de l’UE est lancé pour réduire la consommation. Des publicités gouvernementales aux lumières éteintes dans la ville : ce qui se passe en Italie


Le règlement de l’UE pour la réduction de la consommation de gaz sur lequel le Conseil « Affaires de l’énergie » a trouvé un accord politique le 26 juillet entre en vigueur aujourd’hui. L’Italie devrait réduire sa consommation de 7% mais le conditionnel s’impose puisque le plan – du moins pour l’instant – est sur la base du volontariat.

La mise en œuvre du plan en Italie

En Italie, le plan, pour l’instant, est laissé entre les mains des administrations locales. Turin, Milan, Trente, Bologne et Florence ont déjà introduit des mesures de quotas de consommation. Et au niveau central, une campagne publicitaire est prévue sur les réseaux Rai, à la radio et sur le web.

La campagne publicitaire

«Nous consommons l’énergie intelligemment. Sauvez la planète, aidez le pays et économisez de l’argent ». C’est le contenu des publicités d’une maxi campagne gouvernementale de communication et de sensibilisation organisée par l’Enea et le service d’information qui s’apprête à partir : cinq conseils pour corriger la culture de l’utilisation occasionnelle de l’énergie et suggérer plus de sobriété aux citoyens dans la consommation d’électricité et gaz.

Phase deux : économies sur l’éclairage public et les radiateurs

Mais la campagne publicitaire ne sera que la première étape du plan italien. La phase 2 de la feuille de route, après les publicités contre factures élevées, servira à atteindre l’objectif d’économies de 7 %, par exception aux 15 % demandés au reste de l’UE. 4 milliards de mètres cubes de gaz, il faudra couper les radiateurs jusqu’à deux degrés avec la réduction contextuelle de l’allumage d’une heure et couper la lumière publique.

Phase trois si l’urgence est déclenchée

La phase trois ne sera déclenchée qu’en cas d’urgence et comprendra même la réduction de la température de l’eau chaude des douches et de la consommation de lumière dans les habitations et les commerces. Des mesures qu’à l’heure actuelle le ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani exclut catégoriquement.



ttn-fr-11