Le père Sharleyne veut que les travailleurs humanitaires de Hoogeveen soient poursuivis

Le ministère public doit encore poursuivre les agences d’aide à la jeunesse de Hoogeveen pour homicide coupable, c’est ce que veut le père de Sharleyne. La fillette de 8 ans a été retrouvée morte au bas de l’appartement Arend à Hoogeveen en 2015. Sa mère Heleen J. a été condamnée à dix ans de prison pour l’avoir jetée de l’appartement.

Le ministère public confirme, après rapport du Journal du Nord, qu’il y a eu une conversation entre le père et le ministère public. L’abbé Victor Remouchamps a déposé sa demande auprès du ministère public. Dans les prochaines semaines, le ministère public examinera si et comment la conversation sera suivie.

Victor Remouchamps estime que, entre autres, le Centre pour la jeunesse et la famille et la Welfare Foundation ont fait trop peu pour aider Sharleyne. Il tient les travailleurs humanitaires en partie responsables de la mort de sa fille.

Trois ans avant la mort de la jeune fille, plusieurs signalements de négligence et de violences conjugales au domicile de la mère avaient déjà été signalés aux services d’urgence, selon une émission de Zembla en 2016.

Initialement, il a été décidé de ne pas poursuivre la mère. La justice a déclaré qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves contre elle. Après un procès intenté par le père de Sharleyne, le tribunal a décidé qu’un procès pénal devait toujours avoir lieu.

Heleen S. a d’abord été acquittée, mais en appel, elle a tout de même été condamnée à dix ans de prison.



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