Le pavillon de Nijstad ouvert après une journée noire : « Terrible à vivre »

Ce qui aurait dû être une journée insouciante s’est transformé en drame sur la plage Nijstad à Hoogeveen. Un homme de 21 ans du centre pour demandeurs d’asile s’est noyé hier dans le lac récréatif. Malgré le terrible événement, le pavillon adjacent du propriétaire Henri Offerein est à nouveau ouvert aujourd’hui.

« C’est ce que la police nous conseille », dit-il. « Il y a eu une bonne consultation avec le personnel, les personnes qui ont besoin d’une attention particulière en bénéficient également. Nous reprenons le fil et continuons. Je ne sais pas vraiment quoi faire d’autre. Nous pensons que c’est le mieux pour l’instant, mais c’est certainement intense ce qui s’est passé. »

Vers 17 heures hier après-midi, le demandeur d’asile a nagé jusqu’à une partie plus profonde du lac. « Au-delà de la ligne de sécurité », déclare Offerein. « Il a levé la main et a appelé à l’aide. Notre personnel et quelques personnes sur la terrasse sont allés dans l’eau. Ils l’ont vite perdue. Au milieu de la mare c’est aussi profond et ça peut vite devenir dangereux là-bas. »

Peu de temps après, les secours sont intervenus et la terrasse a été évacuée. Des plongeurs des pompiers d’Emmen et de Zwolle ont tenté désespérément de retrouver l’homme, mais sans succès. Le corps a finalement été retrouvé vers minuit par une équipe spécialisée de l’Unité nationale de la police et de la Dregteam Stichting Opsporings Equipment Drenkelingen (SOAD) d’Urk.

« C’est terrible que cela se soit produit. La province a créé des exigences strictes pour garantir la sécurité sur un lac récréatif », poursuit Offerein. « Nous nous en tenons à cela. Chaque année, une délégation passe pour tout vérifier. Il y a des panneaux d’avertissement partout et il y a une ligne de sécurité dans l’eau. »

Selon lui, rien de plus ne peut être fait. « Aussi triste que cela puisse paraître, cela peut bien sûr arriver. Les gens vont plus loin qu’indiqué à leurs risques et périls. Mais on en fait assez pour avertir les gens. C’est juste dommage que cela se soit passé de cette façon. »

Les gens ont vu l’homme dépasser les bouées qui indiquent la « zone de sécurité ». C’est une partie de dix à quinze mètres de côté, où vous pouvez encore vous tenir debout. Ensuite, il s’enfonce rapidement, à plus de trente mètres. L’eau y est glacée et il est donc très dangereux de s’y baigner.

Il y a quelques années, un projet a été lancé pour réduire le nombre de noyades parmi les demandeurs d’asile. Le plan d’action national pour la sécurité de la natation pour les demandeurs d’asile vise à inciter davantage de réfugiés à suivre des cours de natation. A travers des informations sur les arrivées, l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) attire l’attention sur l’importance de savoir nager dans un pays riche en eau comme les Pays-Bas. Il s’agit d’une initiative du National Swimming Safety Council (NRZ) et du COA.

Le porte-parole du COA, Alet Bouwmeester, dit qu’il regrette la situation, mais dit que suffisamment d’informations sont en cours pour le moment. « Chaque année en avril, nous lançons la campagne sur la baignade en toute sécurité. Nous le faisons avec des affiches, des vidéos et des informations. Nous nous y engageons de toutes nos forces. Il en va de même pour ce monsieur qui savait nager, bien sûr, vous ne savez pas ça. Mais nous y travaillons très dur.



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