Le patron de l’UEFA, Ceferin, prévoit des changements de règles pour un autre mandat


En date du : 11 décembre 2023, 15 h 04

Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, envisage de modifier les statuts afin de pouvoir rester en fonction pendant encore quatre ans. Le Slovène souhaite se représenter en 2027.

Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, envisage de modifier les statuts afin de pouvoir rester en fonction pendant encore quatre ans. Le Slovène souhaite que soit précisée la règle lors du congrès de l’Union européenne de football, le 8 février 2024 à Paris, selon laquelle un responsable d’association ne peut occuper ce poste que pendant trois mandats.

Sur demande, l’UEFA a confirmé un rapport de la BBC sur ce projet. Ceferin lui-même a introduit une limitation des mandats après son élection en 2016. L’astuce prévue : Ceferin veut se présenter à nouveau en 2027, car son premier mandat n’a mis fin qu’au mandat restant de son prédécesseur Michel Platini, c’est-à-dire qu’il n’a pas couvert une période complète de quatre ans.

Une approche à la manière du président de la FIFA, Infantino

L’homme de 56 ans pourrait alors être à nouveau confirmé dans ses fonctions jusqu’en 2031. Avec cet argument, le président de la FIFA, Gianni Infantino, cherchait également à étendre son règne au sein de l’association mondiale.

Comme l’a rapporté la BBC, les actions de Ceferin lors de la dernière réunion exécutive de l’UEFA auraient suscité des critiques de la part du comité, en grande partie de la part d’un responsable anglais influent, David Gill. Le patron du DFL, Hans-Joachim Watzke, siège au conseil d’administration de la Fédération allemande de football.

Ceferin est considéré comme un partenaire de coopération étroit pour la direction de la DFB autour du président Bernd Neuendorf, notamment en raison du rôle de l’Allemagne en tant qu’hôte des Championnats d’Europe l’été prochain. Pour ce changement, Ceferin aurait besoin d’une majorité des deux tiers des 55 associations membres de l’UEFA à Paris.

L’UEFA a confirmé les plans. « La commission des affaires juridiques a proposé un certain nombre d’amendements constitutionnels qui clarifient certaines dispositions existantes afin de garantir qu’aucune ne soit applicable rétroactivement – conformément à un principe juridique fondamental », a déclaré l’association. « Le Comité de gouvernance et le Comité exécutif ont accepté les changements, qui seront désormais examinés par le Congrès en février. »



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