Selon le journal, les services de renseignement ont averti le parti en 2021 et 2022 que deux candidats potentiels aux élections auraient des liens avec le Parti communiste chinois. La secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield, a confirmé mercredi que les deux membres avaient donc été « retirés de la liste ».
Cette révélation intervient quelques jours seulement après que la police britannique a annoncé l’arrestation d’un employé parlementaire soupçonné d’espionnage pour le compte de la Chine. Depuis, les tensions entre les deux pays se sont accrues.
Dimanche, le Premier ministre britannique Rishi a exprimé sa « profonde inquiétude » quant à « l’ingérence chinoise dans la démocratie parlementaire britannique ». La Chine a alors parlé de « imposture politique » et dénoncé des « manipulations politiques anti-chinoises » de la part du Royaume-Uni.
Ce n’est certes pas la première fois que les services de renseignements britanniques mettent en garde un parti politique contre des tentatives d’espionnage. L’année dernière, le MI5 a révélé qu’un agent chinois, Christine Lee, avait infiltré le Parlement britannique pour s’immiscer dans la politique britannique au nom du Parti communiste chinois.