Le Parool | Les coachs énergétiques meurent au travail

Le besoin d’une conversation de table de cuisine avec un coach énergétique est si grand que le temps d’attente peut être supérieur à un mois. Le nombre de bénévoles augmente également rapidement.

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L’augmentation des inquiétudes concernant les factures d’énergie se traduit par le grand nombre d’inscriptions à un entretien avec un coach énergétique, qui pense aux économies à la table de la cuisine. Le mois dernier, plus de 600 fois un tel appel gratuit a été demandé, alors qu’exactement un an plus tôt en septembre, il n’y avait que 128 inscriptions.

Lorsque le prix du gaz a culminé à la fin du mois d’août, les habitants d’Amsterdam ont été stressés par leurs factures d’énergie et les possibilités d’économiser sur celles-ci. Depuis 2017, les ménages peuvent contacter l’organisation d’intérêt des locataires Stichting !Woon à cet effet. Avant que le corona ne rende ce genre de visites à domicile assez compliqué, cela impliquait environ 1500 conversations par an, soit une moyenne de 125 par mois.

Temps d’attente

Le temps d’attente augmente maintenant, car de plus en plus d’Amsterdamois font appel à un coach énergétique. Le temps d’attente est en moyenne de 3 à 4 semaines et peut aller jusqu’à 5 semaines, bien qu’il soit très variable selon les arrondissements. À Amsterdam-Nord et Sud-Est, le nombre de candidatures reste gérable par rapport au nombre de volontaires dans ces quartiers. « Les habitants d’Amsterdam y sont appelés en moyenne dans les deux à trois jours », explique Kelly Schwegler, coordinatrice des coachs énergétiques chez Stichting !Woon.

Le nombre de demandes augmente également rapidement car les coachs énergétiques font l’objet d’une attention particulière. Ce week-end, c’était orageux lorsqu’une recommandation a été distribuée à soixante-dix mille détenteurs d’un city pass. Par la suite, la Fondation !Woon a reçu deux cents autres candidatures.

Entraînements

Parallèlement, de plus en plus de volontaires souhaitent devenir coachs énergétiques. Actuellement il y en a une centaine, alors qu’il y a un an on comptait une soixantaine de coachs énergétiques. Trente à quarante autres seront ajoutés en octobre.

Ce mois-ci, il y a des sessions de formation pour les nouveaux coachs énergétiques. À la fin du mois, ils franchissent une étape supplémentaire en raison de la Semaine nationale du climat. Schwegler : « Nous appelons tous les bénévoles à se rendre plus disponibles. Si la liste d’attente augmente, nous espérons en éliminer une grande partie au cours de cette semaine. » Cela fonctionnerait juste avant le début de l’hiver.



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