La loi controversée qui accorderait l’amnistie aux séparatistes catalans a été rejetée par le parlement espagnol. Le parti catalan Junts a voté contre la loi parce que le programme d’amnistie n’allait pas assez loin. Cela rend à nouveau incertaine la coalition envisagée par le Premier ministre Pedro Sánchez.
Les députés de Junts estiment que la clause relative au terrorisme devrait être supprimée de la loi. Cette clause stipule que certains séparatistes ne peuvent bénéficier d’une amnistie s’ils sont soupçonnés d’actions terroristes. Junts estime qu’il s’agit d’un arrangement injuste car certains hommes politiques catalans font l’objet d’une enquête à ce sujet.
Maintenant que la loi a été rejetée, elle doit être révisée pour pouvoir passer à un nouveau tour de scrutin.
Le Premier ministre Sánchez a entamé un second mandat en novembre, après avoir obtenu suffisamment de soutien au Parlement grâce à un accord avec les Junts de Carles Puigdemont. En échange, ce parti exige l’amnistie des personnes poursuivies parce qu’elles luttent depuis 2012 pour une Catalogne indépendante.
Puigdemont en fait partie. Il était Premier ministre de la région lorsqu’un référendum illégal sur l’indépendance y a eu lieu en 2017. L’homme politique s’est ensuite enfui en Belgique pour échapper aux poursuites.
Des manifestations contre la loi d’amnistie ont eu lieu en Espagne depuis la conclusion de l’accord. Des dizaines de milliers de personnes ont participé dimanche à une manifestation à Madrid. Alberto Nuñez Feijóo, du PP conservateur, a, entre autres, appelé à l’action. Son parti a remporté plus de voix que le Parti socialiste de Sánchez lors des élections législatives de juillet, mais il n’a pas réussi à former un gouvernement.
Catalaanse onafhankelijkheid: hoe zit het ook alweer?
Op 1 oktober 2017 hield de regionale overheid van Catalonië een referendum over het uitroepen van onafhankelijkheid. Een groep Catalaanse separatisten onder leiding van Carles Puigdemont wilde de Catalaanse Republiek uitroepen, onafhankelijk van Spanje.
De Spaanse regering van premier Mariano Rajoy (PP) verzette zich hevig tegen het onafhankelijkheidsreferendum. Het grondwettelijk hof van Spanje verbood het referendum, maar Catalonië liet het toch doorgaan. De Spaanse overheid gebruikte daarop geweld om de gang naar de stembussen te hinderen. Daarbij raakten meer dan duizend mensen gewond.
Toch wist 42 procent van de stemgerechtigden zijn keuze door te geven. Liefst 90 procent stemde voor afscheiding.
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