La Chambre des représentants doit clarifier ce que son rôle directeur implique lorsqu’un nouveau cabinet est formé. Les opinions à ce sujet divergent encore largement et cela n’aide pas le processus.
C’est la conclusion d’un comité qui a évalué la formation difficile et longue du cabinet de 2021.
La Chambre des représentants a repris le rôle principal dans la formation du cabinet du roi en 2012. Mais des accords clairs n’ont jamais été conclus sur la manière exacte dont cela devrait fonctionner.
Il est important d’en débattre bien avant les prochaines élections législatives, déclare la présidente de la commission Carla van Baalen. Le comité recommande également d’utiliser des délais dans la formation du cabinet.
Evitez les interminables phases d’information
La mission de chaque informateur doit faire l’objet d’un délai, suivi d’un débat. Selon la commission, cela devrait éviter des phases d’information interminables. De plus, cela donne à la Chambre plus de contrôle et clarifie les progrès.
La commission s’est également penchée sur le rôle du scout qui est le premier à agir après les élections législatives. En 2021, deux ont même été nommés, issus du VVD et du D66. Cela a conduit au mécontentement, note le comité après des discussions avec les personnes concernées.
Désormais, un seul explorateur
Les éclaireurs semblaient parfois déjà négocier, alors que c’est la tâche de l’informateur. A partir de maintenant, il devrait toujours y avoir un scout avec une mission clairement définie, dit Van Baalen. “Et que ce soit quelqu’un avec une certaine distance par rapport à l’actualité politique.”
La commission note toutefois que la durée de la formation du cabinet n’est pas principalement déterminée par des règles et des procédures, bien qu’elles puissent être améliorées. Beaucoup plus importants sont “ces facteurs insaisissables qui jouent entre les gens, tels que la confiance, la chimie et la volonté de travailler ensemble”.