Les habitants de De Wildhorst à Heeswijk-Dinther doivent chercher un autre logement. Le parc de loisirs désuet est en cours de rénovation. Il y aura environ deux cents nouvelles maisons de vacances et la résidence permanente n’est pas autorisée. La commune de Bernheze a informé cette semaine les habitants et voisins de De Wildhorst.
Le message de la municipalité n’est pas une surprise. En 2021, le conseil municipal a approuvé une vision d’avenir pour De Wildhorst. Le parc de loisirs désuet, qui date des années 1950, doit être transformé en un « lieu respectueux de la nature et durable où les gens peuvent se détendre, profiter de la nature et se rencontrer ».
Reste à savoir si les résidents actuels ressentent la même chose. Selon le dernier décompte de l’été 2024, 93 propriétaires de maisons de vacances vivent dans le parc de loisirs. Complété par 303 travailleurs migrants.
Les près de 400 habitants occupent ensemble 166 des 346 parcelles au total. Plus de la moitié du parc récréatif de 25 hectares est vide. En combinaison avec une mauvaise gestion, De Wildhorst est devenu ces dernières années un enfant à problèmes pour la commune de Bernheze, qui possède elle-même la majeure partie du parc.
A souffert
Pour éviter une nouvelle détérioration, un accord a été conclu avec Zeelberg Architectuur début 2023. Cette agence voit un potentiel dans la rénovation du parc de loisirs. Le propriétaire Jan-Paul Bron se rend compte qu’une rénovation majeure du parc causera de la douleur. « J’espère que nous pourrons élaborer un bon plan avec le moins de souffrance possible », a-t-il déclaré à l’Omroep Brabant l’année dernière.
A LIRE AUSSI : Après des années, un plan est enfin en cours d’élaboration pour le parc de loisirs De Wildhorst
Mardi soir, une soixantaine de résidents permanents ont été informés par la municipalité lors d’une soirée d’information. « Ils savaient tous déjà ce qui allait arriver. La plupart des habitants avaient surtout des questions personnelles. Nous en discuterons donc avec tout le monde », a indiqué un porte-parole de la municipalité. Après avoir informé les habitants, une réunion suivra mercredi soir pour environ 60 habitants de De Wildhorst.
Penser à l’avenir
La municipalité ne peut pas encore être très précise en matière d’informations. Les plans de construction seront discutés par le comité de l’aménagement du territoire et de l’habitabilité en décembre. Un accord définitif avec Zeelenberg sera conclu début 2025. Le message que la municipalité souhaite principalement transmettre aux acteurs lors des soirées d’information : « commencez à penser à l’avenir ».
Pas de temps d’inactivité
Cette demande urgente semble nécessaire. Depuis que la vision future du parc de loisirs a été approuvée en 2021, aucun exode n’a eu lieu. La municipalité propose désormais une période de transition d’éventuellement deux ans. « Pour que les résidents actuels aient le temps de s’orienter vers un nouveau lieu de vie », explique le conseiller Edwin Daandels. « La responsabilité de trouver un nouveau logement incombe d’abord aux résidents eux-mêmes ; nous leur apportons un soutien si nécessaire. »
Période transitoire
Sur les 93 propriétaires actuels, huit ou neuf disposent d’un permis officiel pour vivre à De Wildhorst. La municipalité souhaite conclure des accords personnels avec ce petit groupe concernant leur départ.
La date précise à laquelle le parc devrait être vide n’a pas encore été déterminée. « Le moment exact où débutera la période de transition dépend entièrement de l’avancement du projet », ajoute le porte-parole de la municipalité. Selon elle, cela pourrait facilement prendre trois ans avant que les derniers résidents ne partent. La municipalité ne s’attend pas à de longues poursuites.