Des milliers de tonnes de masques non certifiés, avec des matériaux périmés ou inutilisables sont dans les entrepôts depuis 2020. La structure commissaire Francesco Figliuolo paie toujours plus d’un million d’euros par mois pour leur stockage (seulement une tranche par rapport à la reconnaissance commencée), mais a commencé pour s’en débarrasser : pour certains d’entre eux, les soi-disant « masques communautaires », il faudra payer pour qu’ils soient détruits – ils seront probablement brûlés – alors que pour d’autres on espère encore qu’il y aura peut-être un acheteur, peut-être prêt à recycler le matériau pour d’autres destinations.
L’une des dernières décisions du commissaire à l’urgence Covid
À partir de la fin de son mandat en vue de la fin de l’état d’urgence, le 31 mars, le général Francesco Figliuolo a signé deux décisions différentes ces dernières semaines et la dernière concerne une « énorme accumulation » de masques sans certification Ce et d’autres matériaux destiné à l’urgence Covid dans la première phase de la pandémie, n’est plus utilisable.
Des achats qui remontent à la direction d’Arcuri
La référence est aux acquisitions de la « structure pro tempore » – sous la direction de son prédécesseur Domenico Arcuri – qui s’est retrouvée « face à la demande de plus en plus massive d’appareils » en Italie. Au printemps dramatique d’il y a deux ans, face à la pénurie de « chirurgicaux », au moins 218 millions de masques « communautaires » (sans certification et moins efficaces que les chirurgicaux) ont été rapidement trouvés. Cependant, ces dispositifs, explique Figliuolo dans la détermination, « n’ont jamais été demandés, ni par les régions, ni par les autres organismes affiliés » et « aujourd’hui, ils ne trouvent plus aucune possibilité d’emploi ».
2 500 tonnes de masques conservés à 313 mille euros par mois
À tel point que ces 2 500 tonnes de masques avaient été transférées pour être conservées dans divers entrepôts gérés par SDA entre le Nord et le Centre, pour un coût de 313 mille euros par mois. Enfin, deux études de marché différentes, devenues désertes, ont en fait ordonné leur destruction : il n’y a aucun intérêt de la part des opérateurs économiques à les acquérir. L’État paiera donc pour détruire ce qui n’est plus qu’une accumulation de papier et de plastique.
Entre recyclage et vente
L’entreprise qui a remporté l’appel d’offres pour l’élimination est A2A, qui pourrait brûler un grand pourcentage des matériaux dans les usines de valorisation énergétique des déchets, réussissant à allouer une autre petite partie comme matériau de recyclage. Cependant, il reste encore un espoir de réintégrer les coûts même au minimum et d’arrêter les pertes pour les masques sans certification Ce et autres matériels encore dans l’entrepôt de la structure (toujours acquis dans la première phase de la pandémie par le « pro tempore » structure gérée par Arcuri). Des tonnes d’appareils validés par le comité scientifique technique uniquement dans la phase initiale de la pandémie et des rouleaux de « melt blow » – le soi-disant non-tissé utilisé pour les fabriquer – occupent un volume total de 40 mille mètres cubes dans les entrepôts ( mais selon les calculs ce n’est qu’une première tranche) : pour leur stockage vous payez plus d’un million d’euros par mois.