Depuis que François a pris ses fonctions en 2013, il a tenu neuf consistoires, ou réunions au cours desquelles les nouveaux cardinaux sont annoncés. Dès le début de son règne, François s’est concentré sur les religieux des pays non occidentaux qui défendent une Église progressiste et inclusive. Cela augmente les chances que, sous son successeur, l’Église continue à avancer dans la direction fixée par le pape actuel.
Parmi les 21 nouveaux cardinaux, 18 ont moins de 80 ans, ce qui signifie qu’ils pourront participer à la réunion de l’église pour élire le nouveau pape. Pour la première fois, un cardinal du Soudan du Sud a été nommé, et pour la deuxième fois, un cardinal malaisien a été nommé. Les autres futurs princes et cardinaux de l’Église possibles viennent des États-Unis, de France, d’Italie, d’Argentine, de Suisse, d’Afrique du Sud, d’Espagne, de Colombie, de Hong Kong, de Pologne, de Tanzanie et du Portugal.
Le cardinal de Hong Kong Stephen Chow Sau-Yan est considéré comme un médiateur clé dans les relations difficiles entre l’Église et Pékin. Le nouveau cardinal du Portugal, Americo Aguiar, est le plus jeune du nouveau groupe de cardinaux, à 49 ans.
Dans son discours, François a comparé le collège des cardinaux à un orchestre symphonique où « la diversité est indispensable, mais où chaque musicien doit être à l’écoute des autres ».
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