Le Pakistan a lancé mercredi soir des attaques de missiles contre l’Iran. Au moins sept personnes ont été tuées, ont rapporté jeudi les agences de presse internationales. L’attaque pakistanaise aurait ciblé des positions de groupes militants et accroîtrait les tensions entre les pays. Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a décrit l’attaque comme « une série d’attaques militaires de précision hautement coordonnées et spécifiquement ciblées ».
Les attaques de représailles dans les provinces iraniennes du Sistan et du Baloutchistan font suite à l’attaque iranienne de mardi sur le territoire pakistanais, qui a tué deux enfants. L’attaque iranienne visait les bases du groupe militant sunnite Jaish al-Adl au Pakistan.
Les Pakistanais, à leur tour, affirment que les attaques en représailles visaient des terroristes en Iran. « L’action de ce matin a été prise à la lumière d’informations crédibles faisant état d’activités terroristes imminentes à grande échelle », a déclaré le ministère pakistanais des Affaires étrangères. Le Pakistan respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iran, a ajouté le ministère dans son communiqué. Téhéran a demandé à Islamabad une explication sur les attaques, selon l’agence de presse iranienne Tasnim News Agency.
Ces attaques mettent encore plus à rude épreuve les relations diplomatiques entre les pays voisins et augmentent la probabilité d’une escalade plus large au Moyen-Orient. Plus tôt cette semaine, l’Iran a également ciblé l’Irak et la Syrie avec des frappes aériennes. C’était en réponse à un attentat suicide revendiqué par l’État islamique en Iran, qui a tué plus de quatre-vingt-dix personnes.
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