Le Nord veut une banque européenne de l’hydrogène

« Nous postulons pour cela. La banque européenne de l’hydrogène doit être située au Nord. » Plus précisément : à Groningue. Selon le commissaire de Groningen du roi René Paas, il y a une raison de fond et économique : chez GasTerra, ils savent comment échanger de l’énergie, mais si le robinet de gaz naturel est complètement fermé, cette expertise sera perdue, tout comme l’emploi.

Paas a abandonné la nomination lors de «Noord in Nieuwspoort», la réunion annuelle du réseau du Nord à la Chambre des représentants à La Haye.

La Commission européenne a annoncé ses plans pour une banque européenne de l’hydrogène en mars de cette année. Cette banque est destinée à stimuler la production durable d’hydrogène et à investir dans la transition des énergies fossiles vers l’hydrogène vert.

Aux yeux de Paas, également président du Northern Netherlands Partnership, une banque à hydrogène est « une grande banque commerciale ». Selon des sources européennes, 30 milliards d’euros d’hydrogène par an peuvent être échangés par une banque européenne de l’hydrogène.

Geerte de Jong, chef de projet du lobby nordique de l’hydrogène HEAVENN (qui se concentre sur la production, le commerce, le transport et l’utilisation de l’hydrogène dans le Nord) affirme que le Nord a déjà beaucoup d’expérience dans la distribution et le commerce du gaz naturel. « Et nous avons une avance dans le domaine de l’hydrogène », précise-t-il. « Pensez aux bus de Qbuzz à l’hydrogène et Resato à Assen (les stations-service à hydrogène, ndlr). Le Getec Park à Emmen va aussi se mettre à utiliser l’hydrogène comme carburant. Il y a une cinquantaine d’entreprises dans le Nord avec une telle longueur d’avance. » . Il faut maintenir et agrandir. Environ 25 000 emplois pourront bientôt être créés dans le Nord qui sont directement ou indirectement liés à l’hydrogène.

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