Le nombre d’Ukrainiens bénéficiant d’un statut de protection spéciale en Belgique est en baisse

La même tendance s’observe dans les autres pays européens accueillant des personnes fuyant la guerre en Ukraine, qu’il s’agisse de ressortissants ukrainiens ou de résidents étrangers en Ukraine. La Pologne, qui est en première ligne depuis le début de l’invasion russe fin février, a accordé 61 210 fois le statut de protection temporaire en juin, contre plus de 670 000 en mars. La Roumanie a également accordé ce statut 10 360 fois en juin, et occupe donc la deuxième place.

Début mars, les 27 États membres de l’UE ont décidé d’activer, pour la première fois de leur histoire, le mécanisme européen de protection temporaire, spécifiquement destiné aux urgences humanitaires provoquant un afflux massif vers l’Europe. Les personnes fuyant la guerre peuvent donc très rapidement et presque automatiquement obtenir un statut légal dans les pays de l’UE, par une voie autre que les demandes d’asile, avec accès au marché du travail, au logement, à l’éducation et à l’aide sociale. Le mécanisme n’est pas conçu pour le très long terme : la protection est accordée pour un an, et peut être prolongée si nécessaire, c’est-à-dire si le conflit persiste et que les habitants ne peuvent pas revenir.

L’UE est également active dans l’évacuation médicale des personnes nécessitant des soins, depuis l’Ukraine ou les pays voisins qui en font la demande. La Commission européenne a annoncé vendredi que le mécanisme de protection civile de l’UE avait soutenu environ 1 000 évacuations médicales de patients ukrainiens vers des hôpitaux à travers l’Europe depuis le début de la guerre. La Belgique fait partie des pays qui accueillent certains de ces patients, 33 à ce jour, selon les chiffres de la Commission.



ttn-fr-3