Le nombre d’infections corona parmi les travailleurs est deux fois plus élevé que dans la population générale

Le rapport du professeur Godderis, préparé en collaboration avec les biostatisticiens Geert Molenberghs et Johan Verbeeck, compare le nombre d’infections au coronavirus entre différents secteurs de l’économie, sur la base de l’incidence et du nombre d’infections en deux semaines pour 100 000 personnes. Les dernières données couvrent la période du 26 novembre au 17 décembre.

L’incidence dans la population active était de 53 à cette époque, tandis que l’incidence dans la population générale était de 35. L’incidence parmi les travailleurs est donc 51 pour cent plus élevée que dans la population générale.

Au cours de la période précédente analysée, du 13 au 25 novembre, les incidences atteignaient 27 pour la population générale et 24 pour les travailleurs. Ils sont donc en augmentation, mais par rapport aux périodes de pointe, ils restent encore très faibles. Aux heures de pointe, les chiffres dépassaient régulièrement les 150, voire les 200.

« Les gens ne testent plus systématiquement », explique le professeur Godderis. « Les chiffres sont donc nettement sous-estimés. En raison des données provenant des eaux usées – où le nombre de particules virales présentes a considérablement augmenté ces derniers temps – et de la perte de personnel, nous soupçonnons que la circulation du virus est actuellement à un niveau très élevé.»



ttn-fr-3