Le nombre de plaintes concernant la nuisance de la puanteur Vamberg a culminé en été

Le nombre de plaintes pour nuisances olfactives provenant du terrain autour de la montagne VAM à Wijster a augmenté l’été dernier. Identifier le principal responsable de la puanteur reste un problème.

Erik Koekoek vit à Pesse depuis un an et demi, à six kilomètres de la montagne VAM. « J’ai travaillé dans la construction avec de la peinture et de la térébenthine, donc je suis habitué à beaucoup. Mais c’est tellement mauvais. » Selon Koekoek, l’odeur est à son pire la nuit. Ensuite, il est souvent éveillé et veut respirer. « Je dois alors fermer toutes les fenêtres et toutes les portes. C’est comme si l’incinération des déchets était à son paroxysme. Dehors, il y a vraiment une odeur âcre et toxique. »

Koekoek a signalé sa nuisance, il a même appelé la police. Il n’a pas écouté. « C’est insupportable quand le vent vient du nord-est. Tu mourrais presque. » Cependant, cela ne s’est pas arrêté à l’odeur. Il attribue également les yeux larmoyants et un mal de gorge à l’air.

Tripler le nombre de plaintes

Depuis 2020, la commune de Midden-Drenthe dispose d’une hotline de réclamations où les habitants peuvent tirer la sonnette d’alarme. Koekoek s’avère ne pas être le seul à avoir fait un signalement. Alors que les riverains ont signalé huit fois des nuisances au cours des six premiers mois de l’année, il y en a eu 24 au cours des mois de juillet, août et début septembre. ‘Décevant’, dit la municipalité. « Certainement parce que ça allait mieux ces derniers mois. »

La municipalité de Midden-Drenthe est satisfaite du fait que les gens savent où trouver la hotline. « C’est une augmentation considérable », est la réaction à propos du pic estival. « Chaque plainte est une de trop. Il semble logique que cela ait à voir avec la chaleur, que l’odeur persiste plus longtemps ou parce que les gens passent plus de temps à l’extérieur, mais ce sont des suppositions. »

Selon la municipalité, il est difficile de déterminer quelle en est la véritable cause. La province de Drenthe, qui est l’autorité compétente pour un certain nombre d’entreprises de la région, le reconnaît également. « Nous ne pouvons pas identifier correctement quelle entreprise est à l’origine de la nuisance », explique un porte-parole. « Nous essayons d’enquêter là-dessus. »

Le Service régional de mise en œuvre Drenthe (RUD) est la partie appropriée pour mener des recherches. « Il est clair que la source de l’odeur provient généralement des entreprises présentes sur le site de l’ETP. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Le système de mesures des odeurs ne fournit pas encore d’entreprise clairement identifiable », répond le RUD. les mesures.

« Le système de mesures/recherches d’odeurs est actuellement insuffisamment fin (formé). De plus en plus de données se construisent pour des analyses plus fiables, via des observations de terrain, des observations olfactives par des spécialistes de l’air sur place.

Rechercher

Selon la municipalité de Midden-Drenthe, la cause est difficile à déterminer, entre autres parce que les résidents locaux sont interrogés lors du processus de traitement des plaintes sur ce qu’ils pensent être la cause et qu’il s’agit toujours de leur propre interprétation. « Si vous avez une source, vous pouvez facilement vous y attaquer. »

Après une plainte, le RUD contactera le journaliste. « Parfois, par exemple, une entreprise est mentionnée comme la cause, alors que la direction du vent dominant à ce moment-là ne rend pas cela plausible », le RUD est d’accord avec la difficulté soulignée par la municipalité.

En posant d’autres questions, le RUD espère obtenir plus d’informations sur les plaintes. « De plus, une surveillance continue des odeurs s’effectue via des boîtiers de capteurs qui sont accrochés dans la zone des entreprises sur le site ETP. En cas de signalement, les données des capteurs sont lues et analysées par un expert de l’air. » le RUD décrit le processus de mesure.

« Cependant, les sources sont si proches les unes des autres sur le parc d’activités qu’il n’est pas encore possible de désigner une source spécifique, il faut plus de temps pour cela. » Le RUD se dit de plus en plus en mesure d’établir des « profils olfactifs d’entreprise ». « La prochaine étape consiste à remonter jusqu’à la » source d’émission « d’une entreprise consciente. »



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