Le nombre de cas d’agression chez De Lijn a fortement augmenté

Avant l’action, plusieurs bus circulaient à Anvers, Gand et Hasselt avec un texte adapté : “Pas de service. Mon collègue ne viendra pas vous chercher car il a été victime d’une agression. Arrêtez l’agression maintenant.” Des annonces dans les journaux et sur les réseaux sociaux suivront mercredi.

“Nos employés et les employés de nos opérateurs s’engagent chaque jour pour que la Flandre et les Flamands restent mobiles, et ce de manière durable”, déclare Ann Schoubs, directrice générale de De Lijn. “Qu’ils soient confrontés à des agressions au cours de cette tâche est tout simplement inacceptable. C’est pourquoi nous voulons maintenant qu’il soit clair qu’assez, c’est assez.”

La ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld) était présente à l’action à Hasselt. Elle qualifie tout cas d’agression de “totalement inacceptable”, qu’elle soit physique ou verbale. “En tant que ministre de la tutelle, je dis donc très clairement : vous ne touchez pas aux employés de De Lijn et à ses opérateurs”, a déclaré Peeters.

L’action reçoit également le soutien des syndicats et de la FBAA, l’association professionnelle qui représente, entre autres, les intérêts des opérateurs. Pieter Van Bastelaere, le top man de la FBAA, souligne que “derrière chaque conducteur victime d’agression verbale ou physique, il y a forcément une personne qui doit faire face à ce traumatisme. Ça ne s’efface pas quand on change votre uniforme la nuit.



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