Le noble contre l’ancien Lazio Jony: "Il a volé le sol de mon manoir"

L’extérieur espagnol dans le viseur de Manfredi Mattei Filo della Torre : il aurait fait disparaître le sol d’un gymnase dans la villa où il vivait à Rome

Pas un crime, peut-être même pas un délit. Simplement une question à clarifier et à résoudre. Le milieu de terrain de la Lazio Jonathan Rodríguez Menéndez, plus connu sous le nom de Jony, actuellement prêté au Sporting Gijon, se retrouve mêlé à une polémique désagréable. L’entrepreneur romain Manfredi Mattei Filo della Torre, fils d’Alberica Filo della Torre, tué à Olgiata le 10 juillet 1991 par Manuel Winston Reyes (condamné seulement 20 ans plus tard), l’accuse de s’être approprié le sol du gymnase d’une villa du laquelle résidait Jony lorsqu’il vivait à Rome.

LE FAIT

Commençons par la fin : la procureure Alessia Mele a demandé le classement de l’affaire. Si quoi que ce soit, l’affaire doit être traitée par le tribunal civil. Le juge d’instruction prend du temps, et Jony risque de devoir répondre à l’accusation de détournement de fonds. Quand, en 2020, l’Espagnol a quitté la villa, la propriété était en parfait état. Plus tard, cependant, Manfredi Mattei Filo della Torre s’est rendu compte que, selon lui, le sol technique manquait dans la pièce utilisée comme salle de sport. Celui en caoutchouc appliqué sur le parquet. Selon les reconstitutions de La Repubblica, l’entrepreneur aurait également tenté de résoudre le problème en contactant l’agent du joueur, mais sans parvenir à trouver une solution. Pour cela il aurait alors décidé de saisir la justice. Le procureur a toutefois expliqué qu’« il s’agit d’une simple infraction civile étant donné le non-paiement de la somme indiquée sur la facture. Et il ne peut être exclu que le retrait du revêtement de sol caoutchouté de la salle de sport ait été consommé par des tiers, à l’insu de Jony ». C’est au juge d’instruction, en mars, de décider s’il y a effectivement lieu de classer l’affaire. Pour le moment, cependant, il ne s’agit ni d’un crime ni d’un délit.



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