Le mystérieux homme-fleurs Corné fait parler de lui : “C’est l’intention”

A Roosendaal, il y a régulièrement une fleur devant les portes d’entrée. La rumeur veut que les voleurs vérifient ainsi si le résident est chez lui. Mais la vraie raison est très innocente. Roosendaler Corné Timmerman (45 ans) veut ainsi entamer une conversation entre les gens. Selon lui, cela est nécessaire depuis la période corona.

Une semaine sur deux, Corné se rend à Zevenbergen où il achète des fleurs pour vingt euros au fleuriste Peter Mulder. Corné reçoit souvent des grappes supplémentaires du fleuriste, car il trouve l’action du Roosendaler sympathique. Armé d’un gros bouquet, il retourne dans sa ville natale pour déposer une fleur devant chaque porte dans les rues au hasard.

Les riverains sont quelque peu surpris lorsqu’ils voient les fleurs dans leur rue. “Quelqu’un a perdu des fleurs”, pensa Remco de Jong. “Ou bien cela fait partie d’un itinéraire vers un mariage”, continue de fantasmer sa femme.

Corné écoute avec amusement. “C’est exactement l’intention. Que les gens se parlent de ce que cette fleur fait ici.” Corné a commencé à déposer des fleurs il y a plus de deux ans, pendant la période corona. Les gens se sont retirés et ont perdu le lien les uns avec les autres.

Corné voyait autour de lui que les gens recevaient aussi des mèches de plus en plus courtes. “Peu importe que vous pensiez à gauche ou à droite. Avec ce petit geste, je veux remettre les gens en contact les uns avec les autres. Pour que nous nous comprenions un peu plus, même si vous n’êtes pas d’accord.”

La fleur déposée n’est pas non plus toujours comprise. “Je ne vais plus dans les allées ni dans les boîtes aux lettres. Parfois, les gens ont peur que cela soit dû à des voleurs qui veulent savoir si le résident est chez lui. D’ailleurs, c’est bien mieux si toute la rue est pleine. Alors vous avez une raison pour sonner à la porte des voisins”, explique Corné.

Corné a désormais dépensé au moins 2 000 euros en fleurs. “Même si c’est 10 000 euros, je continuerai aussi longtemps que je le jugerai nécessaire. Pascalle Van Loon se promène dans la rue et entend parler des motivations de Corné. “J’aime ça. Le monde aurait besoin de quelque chose de joyeux et d’agréable. Puis-je emporter ça avec moi ? Je vais à un anniversaire.”



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