Le mur de Mourinho tient la route : la Roma stoppe le Bayer et s’envole pour la finale !

Après le 1-0 au match aller, les Giallorossi ont disputé un match entièrement défensif en Allemagne mais ont réussi à arracher le billet pour Budapest, répétant la finale de Conférence de l’an dernier (plus tard gagnée)

De notre correspondante Andrea Pugliese

Avec le cœur, se débattant beaucoup et pensant avant tout à défendre (au final les tirs seront de 29 à 1 pour le Bayer). Mais au final profiter encore plus pour une finale recherchée, désirée et finalement méritée. La Roma est à Budapest, où le 31 mai, la possibilité de faire un rappel européen se jouera après la victoire de la Conference League l’an dernier. Le 0-0 de Leverkusen a envoyé les Giallorossi au paradis, qui ont capitalisé sur le but de Bove au match aller. Matic dominait une nouvelle fois au milieu de terrain et Rui Patricio faisait amende honorable pour les dernières indécisions. Pour Mourinho, c’est la sixième finale européenne de sa carrière, avec les cinq autres où il a toujours gagné

domaine allemand

Xabi Alonso confie la régie à Demirbay (en raison de l’absence d’Andrich pour cause de blessure) et cette fois il se concentre sur l’Iranien Azmoun. Mourinho, en revanche, fait jouer les deux attaquants (Abraham-Belotti) pour ne pas avoir une attitude trop défensive, laissant Wijnaldum sur le banc. Une tentative vaine, car au-delà de l’occasion qu’a Pellegrini (tir large) après un peu plus d’une minute de jeu, ce n’est que Leverkusen qui a fait le match, qui est entré dans l’intervalle avec une possession de balle de 73% et un total de tirs de 14- 1 en sa faveur. Wirtz et Diaby changent souvent de camp, même s’ils finissent parfois tous les deux par s’effondrer du côté de Spinazzola, où Frimpong est également là pour mettre en difficulté l’arrière latéral des Giallorossi. En fait, il est contraint de se surmener, à tel point qu’à la 34e minute il doit abandonner à cause d’un problème musculaire (à Zalewski). Demirbay essaie souvent de l’extérieur, Azmoun aussi quelques fois sans succès, tandis que Diaby a l’occasion la plus claire de passer après l’invention verticale de Wirtz, mais le tir du Français touche la barre transversale après une bonne vitesse d’échappement. Et Rome ? Tous perchés derrière, aussi parce que les deux attaquants (Belotti et Abraham) ne gardent pas le ballon et donc c’est aussi difficile d’essayer de revenir. Mourinho saisit l’allusion et tente de limiter les dégâts, essayant de fermer les lignes de dépassement à Palacios, mais souffrant à la fois du dribble de Wirtz et de l’imagination de Diaby. Aussi parce que Frimpong et Bakker jouent très haut, ils forcent la ligne défensive de Roma à devenir cinq, libérant de l’espace pour les tireurs extérieurs.

tant de souffrance

Le mouvement de Mou au début de la seconde mi-temps est Wijanldum pour Belotti, Pellegrini se tenant aux côtés d’Abraham. Avec un milieu de terrain de plus, la Roma trouve un meilleur équilibre et la conduite de Leverkusen devient moins constante. Pellegrini se rend dangereux sur coup de pied arrêté, mais au fil des minutes, Diaby et Frimpong comprennent qu’ils peuvent blesser Zalewski et le viser (enfin) encore et encore. Demirbay essaie à nouveau plusieurs fois de l’extérieur (au deuxième Rui Patricio est parfait). Au fil des minutes la pression redevient forte. Xabi Alonso envoie alors également Adli pour donner plus de poids à son attaque, Mou répond par Smalling pour Celik, qui doit lui aussi céder à un problème musculaire (avec Bove glissant pour jouer comme ailier droit). Tah a failli marquer de l’extérieur, Hlozek est également venu tout essayer et Azmoun a gâché le bon ballon dans la surface pour marquer. Les dix dernières minutes sont pénibles pour les Giallorossi, aussi parce que 8 d’entre eux arrivent dans le temps additionnel. Mais on avance avec le coeur. La zone Roma devient un bunker, chaque balle est rejetée jusqu’au coup de sifflet final. La Roma est en finale, la joie est immense.



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