Le Mouvement Lilla descend dans la rue pour reconnaître les troubles de l’alimentation comme des pathologies multifactorielles


Dle troubles alimentaires des gens meurent encore, et beaucoup, même en Italie. D’après les données ReNCam (Registre des noms des causes de décès) en effet, chaque année, environ 4 000 décès sont dus au manque de soins dans le traitement des troubles de l’alimentation. C’est pourquoi le Mouvement Lilas descend à nouveau dans la rue pour exiger que ces pathologies soient enfin incluses dans les Niveaux Essentiels d’Assistance (LEA) en tant que maladies distinctes. Pour qu’ils puissent disposer d’un budget autonome et d’une obligation pour chaque région de se doter de tous les niveaux de soins. Né en 2021, le Mouvement Lilas a été créé pour soutenir les jeunes, les adultes, les familles et tous les acteurs concernés par les troubles du comportement alimentaire (DCA).

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Les troubles du comportement alimentaire sont des pathologies multifactorielles

En plus d’avoir un cause mentaleles troubles de l’alimentation sont également pathologies multifactorielles ce besoin interventions spécialisées multidisciplinaires. Ce qui signifie qu’un simple service de psychiatrie ou un centre de santé mentale ne suffit pas à prendre en charge les patients. Des spécialistes de différents secteurs sont nécessaires pour prendre en charge ensemble et de manière coordonnée les personnes souffrant de ces troubles.

Anorexie, boulimie et frénésie alimentaire

Pendant ce temps, les chiffres augmentent et deviennent effrayants.dernier Rapport du ministère de la Santé sur la santé mentale le DCA n’est même pas mentionné. Au lieu de anorexie, boulimie, frénésie alimentaire et toutes les nuances moins connues du DCA meurent. Non pas tant parce qu’il s’agit de maladies incurables, mais parce qu’elles ne peuvent pas être traitées immédiatement et correctement. L’accès aux soins ne devrait pas être un privilège, mais c’est aujourd’hui le cas, et c’est contre cela que lutte le Mouvement Lilla.

L’événement pour les troubles du comportement alimentaire : comment participer

Porter ces difficultés à la connaissance du public et des institutions est essentiel afin de construire un réseau de protection équitable autour des personnes qui souffrent de troubles du comportement alimentaire. L’événement, organisé et fortement soutenu par le Mouvement Lilla, est prévu le 9 novembre 2023, à partir de 14 heures, sur la Piazza Castellani, près du Ministère de la Santé à Rome.

Ce qui est demandé, c’est un changement concret. LE les troubles de l’alimentation doivent disposer d’un budget indépendant dans les Niveaux Essentiels d’Assistance (LEA). De cette manière, chaque Région serait en mesure de garantir des niveaux de soins essentiels, permettant aux personnes de recevoir un soutien sans avoir à entreprendre de longs voyages à travers l’Italie.

Le problème des listes d’attente

Un autre point faible des soins de santé pour les personnes souffrant de DCA réside dans les délais d’attente pour recevoir un traitement. Le listes d’attente ce ne sont qu’un autre problème qui retarde la possibilité de recevoir un diagnostic et donc l’accès au traitement : on parle de délais de huit mois à un an pour la clinique DCA, de trois ou quatre mois pour le centre de jour et pour la résidence.

Un sujet alarmant car commencer un traitement à temps augmente la probabilité d’une issue positive, alors que la reconnaissance tardive de la maladie est l’un des obstacles majeurs au traitement des troubles de l’alimentation : le retard du diagnostic influence sérieusement l’évolution du trouble.

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