Le mouvement de positivité corporelle est erroné, être « gros mais en forme » n’est pas possible, prévient un expert


ÊTRE « gros mais en forme » n’est pas possible car toute obésité comporte des risques pour la santé, affirme un scientifique.

Environ une personne obèse sur cinq ne présente aucun signe de maladie, comme l’hypertension artérielle ou le diabète de type 2.

2

Être « gros mais en forme » n’est pas possible car toute obésité comporte des risques pour la santé, selon un scientifiqueCrédit : Getty
La pop star Lizzo est connue pour promouvoir la « positivité corporelle »

2

La pop star Lizzo est connue pour promouvoir la « positivité corporelle »Crédit : Getty

Et la « positivité corporelle » – promue par des pop stars, dont Lizzo, 35 ans – a fait croire aux gens qu’il n’y a rien de mal à avoir quelques kilos en trop.

Mais des études montrent que le surpoids augmente encore le risque de maladie cardiaque plus tard dans la vie, selon le professeur Matthias Bluher, de l’université de Leipzig, en Allemagne.

Il a déclaré : « Il existe toujours un risque accru, même pour les personnes atteintes de ce que nous appellerions une obésité métaboliquement saine.

« Il semble que cela puisse retarder le développement de maladies, mais pas l’empêcher. »

S’exprimant lors de la conférence de l’Association européenne pour l’étude du diabète, le professeur Bluher a déclaré que ceux qui semblent en bonne santé mais qui sont en surpoids courent toujours un risque 50 % plus élevé de maladies cardiaques à mesure qu’ils vieillissent.

Il a déclaré que le phénomène « gros mais en forme » est plus courant chez les femmes préménopausées.

Mais il a prévenu qu’en ce qui concerne le développement de maladies liées à la graisse, ces femmes « rattrapent leurs homologues masculins après la ménopause ».

On estime que 15 pour cent des femmes obèses dans la cinquantaine ont une graisse « saine » au Royaume-Uni, contre dix pour cent des hommes.



ttn-fr-58