Les océans retiennent plus de CO2 que la forêt tropicale, c’est pourquoi la préservation de la biodiversité y est particulièrement importante. C’est ainsi que peut fonctionner l’interaction complexe de tous les êtres vivants.20 octobre 2024 | 1:32 minutes
Objectif : Garantir les moyens de subsistance de l’humanité
À Montréal, le monde a convenu de protéger 30 pour cent des zones terrestres et maritimes. Les déchets plastiques, les pesticides et les subventions néfastes devraient également être considérablement réduits. L’objectif : garantir les moyens de subsistance de l’humanité, c’est-à-dire des écosystèmes fonctionnels comme base pour une eau propre, un air pur, un sol fertile ou la pollinisation des plantes.
Les populations d’animaux sauvages diminuent considérablement. Selon un rapport du WWF, les populations étudiées ont diminué en moyenne de 73 pour cent au cours des 50 dernières années.10 octobre 2024 | 0:24 minutes
- Intensification de l’agriculture
- Scellement de zones dans les villes
- Monocultures en forêts
- Chantiers intensifs de pêche, de navigation et de construction en mer
- Pollution due aux eaux usées, aux microplastiques et aux métaux lourds
- Gaz d’échappement et polluants dans l’air
- Cycles nutritifs perturbés, par exemple en raison d’une surfertilisation et de niveaux excessifs de nitrates
- Espèces envahissantes
- Modification des habitats due au changement climatique
La première Convention sur la diversité biologique a été signée en 1993. Plus récemment, les Conférences mondiales sur la conservation de la nature ont eu lieu tous les deux ans – en fait. En raison de la pandémie du coronavirus, la conférence prévue en 2020 en Chine a dû être annulée. Un accord novateur sur la protection de la nature devrait y être négocié pour la nouvelle décennie jusqu’en 2030. Celui-ci a ensuite été adopté à Montréal en 2022 sous la présidence canado-chinoise.
La crise de la biodiversité progresse
Litige sur le financement
Le principal conflit tourne cependant autour de l’argent destiné à protéger les zones. À partir de 2025, les pays industrialisés ont promis de payer 20 milliards de dollars par an, notamment aux pays du Sud, pour protéger les zones au lieu de les exploiter économiquement. À partir de 2030, ce montant devrait atteindre 30 milliards de dollars. Mais on ne sait pas encore exactement comment cet argent sera réuni.
« The Swarm of Life » est le nom de la photo gagnante des Wildlife Awards de cette année à Londres. Le Musée d’histoire naturelle de Londres décerne ce prix depuis 60 ans.10 octobre 2024 | 2h05
La Colombie, pays hôte, veut faire avancer le dossier. Le pays, considéré comme l’un des pays les plus riches en biodiversité au monde, a invité son public à une conférence mondiale sur la conservation de la nature qui devrait être encore plus importante qu’auparavant. Par rapport à Montréal, il existe non seulement une zone d’audience principale bouclée, mais aussi une autre zone ouverte à toute personne intéressée, avec de nombreux événements sur le sujet.
La Colombie avance avec beaucoup d’ambition
La Colombie elle-même a adopté un objectif ambitieux avant la conférence. Ils souhaitent récolter environ 40 milliards d’investissements pour une transition énergétique à grande échelle dans le pays. Ils veulent abandonner progressivement l’extraction du charbon et la production d’électricité au charbon et préserver et reconstruire leurs écosystèmes rares. Ici aussi, la question est de savoir quels donateurs trouver pour le fonds.
Elisa Miebach travaille dans la rédaction environnementale de ZDF
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