Le ministre Vandenbroucke veut des mesures supplémentaires pour rendre la profession infirmière plus attractive

Selon cette enquête, une moyenne de 20 pour cent des infirmières dans une unité de soins intensifs sont à haut risque d’épuisement professionnel général. Environ 40 à 45 pour cent sont à haut risque pour certains aspects, tels que l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation ou la capacité réduite.

Le KCE demande instamment l’élaboration d’un plan général pour rendre le travail d’infirmier, en particulier dans l’unité de soins intensifs, plus attractif. Selon le centre de connaissances, le plan devrait inclure une meilleure rémunération, une mise à niveau de la formation et une amélioration de la qualité de l’environnement de travail.

« Ce rapport est très important. C’est une situation très difficile et les mesures actuelles ne suffiront pas », a réagi le ministre en commission parlementaire compétente. Il s’agit d’une combinaison d’épuisement dû à la crise corona et de pénurie générale sur le marché du travail. Selon lui, un large éventail d’aspects doivent désormais être pris en compte afin d’augmenter l’attractivité, tels que l’organisation du travail, la formation, la rémunération et la valorisation des performances irrégulières.

Le ministre Vandenbroucke a déclaré plus tôt dans une interview au studio de ‘VTM Nieuws’ qu’il souhaitait rendre la profession des soins plus attrayante. « J’ai 100 millions d’euros disponibles. Cela peut être utilisé pour donner une prime, par exemple », avait-il déclaré à l’époque. « La pénurie de personnel commence à devenir dramatique. Vous avez des besoins croissants et des gens qui prennent leur retraite. C’est très ennuyeux. Je veux m’asseoir avec les syndicats et les employeurs pour réfléchir à ce qui doit être fait à l’avenir.

Regardez la conversation avec le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke ici :

Dans un premier temps, Vandenbroucke veut compléter l’agenda actuel. Il s’agit de la dépense de 100 millions d’euros du dernier accord social en discussion avec les partenaires sociaux et du complément pour les infirmiers spécialisés à titre professionnel particulier. Il est d’environ 2 500 euros bruts sur une base annuelle. Vandenbroucke espère boucler ce dossier d’ici deux semaines.

Mais après, il veut lancer un nouvel agenda, dans lequel il propose une concertation tripartite avec les partenaires sociaux. Il espère également pouvoir réfléchir avec les collègues des sous-entités de la conférence interministérielle à l’attractivité du métier d’infirmier, mais aussi plus largement à celui de la santé.