Le ministre lance une ligne d’assistance téléphonique centrale contre le trafic et la traite des êtres humains


Le ministre lance une ligne d’assistance téléphonique centrale contre le trafic et la traite des êtres humains

Les victimes peuvent désormais signaler ou entrer en contact avec les centres d’aide spécialisés sur le site stopmensenhandel.be. Il y a aussi un “bouton d’échappement”. Cela sert à passer rapidement à une autre page, si quelqu’un devait lire le long.

L’objectif de la hotline est double. En premier lieu, il devrait aider les victimes plus rapidement et plus adéquatement. En outre, cela devrait également contribuer à exposer plus rapidement les réseaux criminels autour de la traite et du trafic d’êtres humains, à les fermer et à les traduire en justice. D’ici la fin de l’année, il y aura également un numéro de téléphone central que les victimes pourront joindre jour et nuit. Le ministre y alloue 140 000 euros.

Seuil inférieur

Le ministre Van Quickenborne : “On constate aujourd’hui que les victimes signalent beaucoup trop peu car elles ont peur de la police et aussi parce qu’elles ne connaissent pas l’existence des trois centres. Une telle hotline est donc nécessaire pour abaisser le seuil. Ce problème a là a été beaucoup trop peu intéressé par la politique et nous voulons renverser la situation maintenant. Nous devons maintenant nous assurer que les centres d’aide disposent de plus d’effectifs pour pouvoir reprendre le combat.

Samedi, c’est la Journée mondiale contre la traite des êtres humains. Quarante communes belges y participent et présenteront par exemple des projections d’un cœur bleu. Ce cœur exprime la souffrance des victimes, il symbolise aussi l’engourdissement des passeurs et exprime la solidarité avec les victimes.



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