Le ministre Diependaele veut protéger les friteries emblématiques


Le ministre Diependaele veut protéger les friteries emblématiques

La culture des frites, à la fois l’artisanat de la cuisson des frites et toute l’expérience des frites qui l’accompagne, a été reconnue comme patrimoine immatériel. Il n’y a pas de commune en Flandre où il n’y a pas de friterie. Les Frietkots aident à déterminer le paysage de rue de nos villages et villes. C’est pourquoi le ministre flamand du Patrimoine immobilier Matthias Diependaele veut protéger les friteries les plus authentiques. « Le Flamand est dévoué à sa friterie. Combien de familles n’ont pas de jour de semaine fixe pour aller chercher des frites à la friterie ? C’est une tradition vivante en Flandre », déclare le ministre Diependaele. « Pourtant, on lit régulièrement dans les médias qu’une autre friterie est en train de disparaître. Je pense donc qu’il est logique qu’en plus des églises et des châteaux, nous protégions également certaines des friteries les plus typiques.

Selon la fédération des friteries Navefri, sur plus de 4 500 friteries dans notre pays, il existe un peu moins d’un millier de friteries distinctes. Mais cela devient de moins en moins. Chaque commune possède une friterie qui a dû faire place au réaménagement d’une place ou qui a disparu pour une autre raison. Il est donc grand temps de conserver certaines de ces frites typiques pour l’avenir.

Soutien des autorités locales

L’agence Onroerend Erfgoed enquêtera sur les friteries historiques éligibles à la protection en tant que monument. Le ministre Diependaele demande l’aide des autorités locales pour cela : « Je veux impliquer activement les autorités locales flamandes afin de cartographier les friteries les plus historiques. Ce n’est bien sûr pas l’intention de tout protéger. Nous ne choisissons que les vrais joyaux. Je veux rassembler un bel échantillon pour les générations futures, je suppose que nous protégerons éventuellement cinq installations de friture.

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La baraque à frites autonome et la friterie intérieure sont toutes deux éligibles. La friterie historique doit avoir une certaine tradition et doit avoir été exploitée depuis 1985 ou avant. Les collectivités locales peuvent soumettre leurs propositions de protection à l’agence du Patrimoine immobilier jusqu’au 18 juin. Il commencera à travailler avec les inscriptions et présentera fin octobre une sélection de friteries historiques pour lesquelles une procédure de protection pourra être engagée. Il est important que les frituristes ne soient pas gênés par la protection et puissent continuer à cuire de délicieuses frites. C’est pourquoi le secteur est étroitement impliqué dans ces recherches.



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