Le ministre de l’Agriculture mène des recherches sur les zones sans pulvérisation

Le ministre de l’Agriculture Wiersma mène une étude sur les zones sans pulvérisation dans les constructions résidentielles à proximité des terres agricoles. Cela se produit après une motion soumise par la députée CDA Eline Vedder de Ruinerwold. Les résidents locaux poursuivent de plus en plus les producteurs de lys en justice pour empêcher l’épandage de pesticides.

La recherche devrait clarifier à quelle distance de son logement un agriculteur peut pulvériser des pesticides. Les municipalités sont responsables de l’utilisation des terres, mais de plus en plus de résidents locaux ne sont pas d’accord avec la décision des municipalités d’autoriser la culture du lys et tentent de la faire annuler devant les tribunaux. Le juge décide parfois que la culture doit cesser, même si les producteurs respectent les règles.

La question est également régulièrement abordée à Drenthe. Des recherches récentes ont montré que près de la moitié des habitants de Drenthe vivent à moins d’un kilomètre d’un champ pulvérisé au glyphosate. Il est également utilisé par les producteurs de lys. C’est de loin l’exterminateur le plus populaire sur le marché

De nos jours, on n’utilise souvent pas de zone sans pulvérisation, c’est-à-dire une zone située entre les habitations et les cultures qui doit rester exempte de brouillard de pulvérisation. S’il existe une zone sans pulvérisation, une distance de 50 mètres est généralement utilisée. Mais des recherches scientifiques plus poussées devront démontrer si cela est suffisant, reconnaît Wiersma. Cela devrait aider les municipalités, les résidents locaux et les producteurs.

La culture des lys nécessite plus de quatre fois plus de pesticides que d’autres cultures comme les pommes de terre et les tulipes. Les pesticides ont été approuvés, mais ils sont toujours liés à des maladies telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la SLA. Il n’existe pas encore de preuves scientifiques concluantes à ce sujet.

L’utilisation de pesticides sera débattue mercredi à la Chambre des représentants.



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