Le ministre de la Mobilité vise Vias : la subvention ne doit pas aller aux activités commerciales

L’institut de la sécurité routière est considéré comme l’expert et est constamment sollicité pour cartographier, analyser ou résoudre les phénomènes de circulation. Entre autres choses, la campagne BOB sort de leur manche. L’institut est donc chargé de diviser par deux le nombre de tués et de blessés graves sur les routes d’ici 2030. Une tâche difficile, pour laquelle il perçoit aussi de nombreuses subventions : près de 6 millions d’euros par an.

Par ailleurs, Vias développe également toute une gamme d’activités commerciales. Par exemple, l’institut possède plusieurs auto-écoles, vend des antidémarreurs éthylométriques et donne également des cours, comme le dérapage sur une chaussée de nuit.

Le gouvernement fédéral veut maintenant vérifier si ces activités commerciales et la tâche publique sont suffisamment séparées, déclare le ministre Gilkinet dans le journal. « Cela permettra de travailler encore mieux avec Vias à l’avenir dans le domaine crucial de la sécurité routière », a déclaré le ministre. « Nous voulons prendre en compte tous les usagers de la route. Et certainement les usagers actifs de la route, comme les cyclistes et les piétons, qui sont les plus vulnérables. »

L’audit doit être achevé dans trois mois.



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