Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a été autorisé à quitter le refuge où il séjourne depuis la fin de la semaine dernière. Cela s’est précisé jeudi après-midi lors de la cérémonie des 50 ans de la Direction des Unités Spéciales de la Police Fédérale, à Etterbeek.
Le ministre Van Quickenborne assiste à la cérémonie, tout comme le roi Philippe, le Premier ministre fédéral Alexander De Croo (Open Vld), la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et le secrétaire d’État à la Numérisation, chargé de la Simplification administrative, de la Vie privée et de la Gestion des bâtiments Mathieu Michel (MR).
Van Quickenborne se cachait dans un endroit tenu secret avec sa femme et ses deux enfants après qu’une tentative de kidnapping ait été déjouée. « La nuit dernière, la décision a été prise de m’autoriser à quitter la maison sécurisée », a déclaré le ministre de la Justice. « Je suis toujours sous haute sécurité, je dois donc limiter mes déplacements à l’essentiel. Mais j’ai pensé qu’il était important d’être ici aujourd’hui parce que je suis reconnaissant envers ces personnes, qui se tiennent chaque jour pour nous protéger, pour leur engagement, leur dévouement et leur travail.
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Hier, les unités spéciales ont dû procéder à plusieurs perquisitions domiciliaires dans le cadre d’une enquête du procureur fédéral sur le milieu d’extrême droite. Au cours de l’une de ces perquisitions, des membres des unités spéciales auraient été la cible de tirs d’un suspect. C’était la première depuis l’intervention dans la Driesstraat à Forest en mars 2016, lorsqu’une perquisition a conduit à une fusillade avec trois terroristes, dont Salah Abdeslam.
Un suspect a été tué dans la fusillade qui a eu lieu mercredi. Ici et là, des questions se posent sur cette intervention policière. « Selon les informations dont je dispose, des membres des forces spéciales ont été abattus deux fois », a déclaré le secrétaire Van Quickenborne. « La suite de l’enquête, par le Comité P et le juge d’instruction devra maintenant montrer ce qui s’est passé. »
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