Eviter « l’échelle des pensions », liée à l’expiration en fin d’année du Quota 102 (partir à 64 ans et 38 de cotisations), avec une éventuelle introduction du Quota 41 (relatif aux années de cotisations, avec une l’âge minimum restant à déterminer), et la confirmation des mesures actuelles de flexibilité des pensions qui expirent en décembre, comme l’option féminine. Une relance des politiques actives de l’emploi, notamment en faveur des femmes et des jeunes, et plus généralement de ceux qui ont perdu leur emploi et doivent déménager. Ce sont les priorités indiquées par la ministre du Travail, Marina Calderone dans le premier tableau avec les partenaires sociaux.
Une réforme structurelle du système Pension
A 29 initiales, entre syndicats et associations patronales réunis au ministère du Travail, le ministre Calderone a expliqué : « A partir du 1er janvier 2023, sans mesures correctives, nous aurons le soi-disant escalier de la sécurité sociale qui, en ce moment, pourrait comprimer davantage le dynamisme du marché du travail présente déjà des enjeux critiques. Nous travaillons à reconfirmer certaines interventions et à évaluer comment introduire d’autres formes de flexibilité à la sortie qui soient durables ».
Pour le ministre, il faut une « réforme structurelle du système » qui puisse « réorganiser toute la gestion de la sécurité sociale et aussi mettre de l’ordre dans de nombreuses situations qui ne garantissent pas la protection des travailleurs, quelles que soient les interventions dans la loi de finances ».
Sur le fond, « le Quota 41 pourrait être un numéro de référence, mais il reste à voir comment et avec quelles conditionnalités, avec l’extension de l’Option Femme et d’autres outils ». La pensée va à l’abeille sociale.
Priorité aux jeunes et aux femmes à intégrer sur le marché du travail
Les autres priorités, a poursuivi le ministre, sont celles « de l’accès à l’emploi des jeunes et des femmes, du retour à l’emploi pour ceux qui l’ont perdu, des politiques actives à travers l’investissement des ressources du PNR et de l’aide structurelle européenne fonds entièrement utilisés « .
Navigateur : pas d’extension en vue
Le revenu de citoyenneté s’inscrit dans ce raisonnement : « Personne n’a jamais dit que ceux qui ne peuvent pas travailler seront laissés pour compte », a-t-il ajouté « Je ne pense pas que ce soit le message qu’il faille faire passer. Au lieu de cela, nous devons faire passer le message que ceux qui sont en mesure de travailler, ou qui seront en reconversion, doivent trouver la bonne qualification. Et c’est la réflexion et aussi l’activité qu’il faudra faire » S’il y a des changements à faire « en termes de nouvelle structure, de contrôles, de conditionnalités, ils doivent être utilisés pour améliorer les performances d’entrée des travailleurs ».
Quant aux mille navigateurs, dont le contrat a expiré le 31 octobre, le ministre Calderone a réitéré que « leur confirmation n’était pas prévue par le gouvernement précédent et maintenant ni une prolongation ni une renégociation n’est possible sans une norme, qui n’est pas à l’étude du ministère ».
Enfin, une déclaration de méthode : après le premier face-à-face, avec les partenaires sociaux, il y aura « un processus de travail législatif, qui ne s’arrête pas à la Manœuvre. Les principales questions seront abordées dans des tables de discussion spécifiques ».