Le ministère public tient la salle d’escalade et les directeurs responsables du décès d’un garçon de 11 ans

Le garçon est tombé d’une dizaine de mètres lors d’une fête d’enfants dans la salle d’escalade. Après sa chute, il a été réanimé et transporté à l’hôpital. Là, il mourut des suites de ses blessures.

« Après une enquête approfondie, le ministère public est parvenu à la conclusion que Klimmuur Amsterdam BV et deux administrateurs qui dirigent effectivement l’entreprise ont agi de manière coupable », rapporte ce soir le ministère public. « Lors de l’accident, il n’existait pas de règles définitives ou univoques au sein de l’entreprise pour l’encadrement des grimpeurs non indépendants ou ponctuels. »

« Insouciant et négligent »

Le ministère public estime, entre autres, que l’entreprise a agi avec imprudence, négligence et négligence. Il n’y aurait pas eu de contrôle permanent du partenaire, ce qui signifiait que « les enfants étaient placés dans une situation potentiellement mortelle ». Le parquet envisage de poursuivre la société et ses deux dirigeants.

L’Association royale néerlandaise d’escalade et d’alpinisme (NKBV) écrit sur son propre site Internet que le contrôle des partenaires doit être effectué consciemment et soigneusement selon un plan fixe étape par étape. Deux personnes vérifient ensemble visuellement et physiquement le nœud, le mousqueton et le dispositif d’assurage de l’autre. Si un enfant grimpe, un contrôle complet ne peut pas être effectué entre eux et celui-ci doit être vérifié par une tierce personne.

Peu de temps après l’accident mortel, le propriétaire de la salle d’escalade a déclaré qu’il ne savait pas comment le garçon avait pu tomber. « Chez nous, les parents peuvent assurer les enfants, nous pensons que le lien entre parent et enfant lors de l’escalade est important. » Selon lui, il y avait toujours un moniteur présent lors de l’assurage. Il a ensuite également exclu que le garçon ait grimpé sans sécurité.

Quatre employés interrogés en tant que suspects ne seront pas poursuivis. Selon le ministère public, ils ont suivi la politique en vigueur au sein de l’entreprise. Leur dossier a désormais été rejeté.



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