Le ministère public avait déjà mis en garde en 2019 contre les équipements d’évacuation des déjections sensibles à la fraude


Le ministère public avait déjà mis en garde en 2019 contre le risque de fraude des équipements de contrôle du fumier. NSA et Suivez l’argent vendredi, sur la base d’un document désormais également entre les mains de CNRC. A ce jour, le matériel n’a pas été remplacé. Le ministère public a mis en garde dans une lettre adressée au ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV) contre la manipulation des instruments de pesée et a recommandé un « renforcement sérieux de la résistance à la fraude ».

L’excès de fumier peut entraîner des dommages environnementaux et doit donc être en grande partie éliminé. Les coûts élevés (52 000 euros par an pour un élevage porcin moyen) semblent inciter les éleveurs à épandre les excédents de fumier sur leurs propres terres, éliminant ainsi le moins de fumier possible. La fraude à grande échelle concernant l’élimination du fumier a été découverte en 2017 CNRC révélé. Les documents du ministère public montrent que des employés anonymes d’un fabricant d’appareils de mesure ont témoigné après ces révélations sur la manière dont la fraude avait eu lieu.

« Les incitations à la fraude vont augmenter »

Le ministère public a conclu en 2019 que les systèmes de pesée sont « faciles à manipuler » et que cela se produit « structurellement et à grande échelle ». Le rejet du fumier est contrôlé par un équipement de mesure spécial. Une « balance » dans la citerne enregistre la quantité de fumier enlevée par l’éleveur. En jouant avec la pression de l’air, il semble que l’agriculteur ait retiré plus de fumier qu’il n’en a réellement retiré. L’agriculteur et le transporteur règlent alors la quantité réelle de fumier enlevé, pour un prix inférieur.

Le ministère public a donc insisté il y a des années pour remplacer l’équipement de pesée. Un porte-parole du ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire souligne dans une réponse au NOS que la fraude ne se produit pas dans tous les cas si le système ne fonctionne pas correctement. Dans le même temps, le ministère indique que le remplacement des équipements sensibles à la fraude est urgent, compte tenu des nouvelles règles européennes qui autorisent les agriculteurs à épandre encore moins de fumier sur leurs propres terres. Le ministère soupçonne que cela augmentera l’incitation à la fraude.

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