« Le ministère alloue trop peu d’argent pour les contrôles d’armes »


La pénurie persistante de personnel au sein du département de police qui délivre et contrôle les licences d’armes est le résultat direct d’un différend financier et de responsabilités entre le ministère de la Justice et de la Sécurité (JenV) et la police nationale. Les lacunes en matière de contrôle des armements peuvent également gravement nuire à la confiance dans le gouvernement, a noté l’Inspection de la justice et de la sécurité dans un rapport inédit. Une version préliminaire du rapport critique Pas d’argent, pas de Suisse ? – ce qui signifie quelque chose comme : sans argent, vous ne pouvez pas embaucher des gens – c’était la semaine dernière libéré après un appel à la loi sur l’information gouvernementale (accès public) (Wob)

L’inspection sévit contre le manque de personnel au chef du département de la police, le service de police responsable des licences d’armes. Plus de 150 inspecteurs à plein temps y sont structurellement nécessaires depuis des années, mais seuls 50 intérimaires ont été ajoutés à la place.

Selon l’inspection, c’est parce que le ministère a débloqué trop peu de budget pour les contrôles d’armes, mais aussi à cause des consultations difficiles entre la police et le ministère. « L’absence d’avancée sur ce dossier n’est plus facile à expliquer au vu de la durée et de l’importance sociale », note l’Inspection.

Les problèmes de contrôle des armes nuisent à la confiance dans le gouvernement, selon l’Inspection : « La société doit pouvoir compter sur ceux qui sont responsables du maintien de la sécurité des armes à feu. […] sont correctement équipés et équipés », selon l’Inspection. « Ne pas le faire, ou ne le faire que partiellement, peut avoir des conséquences sociales majeures. »

ignorant

L’inspection, qui avait déjà approuvé le rapport, a retiré l’article après de fortes pressions du ministère de la Justice et de la Sécurité en septembre 2020, à la suite de quoi il n’a pas été publié et la Chambre des représentants est également restée dans l’ignorance. Puis CNRC Interrogé à ce sujet en début d’année, un porte-parole a répondu que l’inspection n’avait « aucune autorité » pour l’enquête et qu’il était « stupide » qu’elle ait été menée. Le ministère a déclaré qu’il n’y avait eu « aucune pression sur l’inspection pour qu’elle reprenne le rapport ».

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Raison des questions de CNRC ont été les commentaires de la Cour des Comptes, qui a évalué le travail de l’Inspection JenV au début de cette année. Dans ce rapport d’évaluation, la Cour des comptes a qualifié de « problématique » que juste avant la publication du rapport sur les licences d’armes, une discussion ait pu avoir lieu « pour savoir si l’Inspection était autorisée à enquêter là-dessus ».

torpille

Les documents Wob expliquent également clairement comment le département a initialement réussi à torpiller l’enquête de l’Inspection. Le 9 septembre 2020, la direction de la Direction générale des régions de police et de sécurité a envoyé à l’Inspection une réponse très critique au projet de rapport. Dans la lettre, un haut responsable écrit que « l’inspection va au-delà de sa mission légale et de son domaine d’expertise ».

Le même jour, une réunion a suivi entre le département et l’inspection, au cours de laquelle l’inspecteur (indépendant sur papier) s’est vu dire que l’enquête était « trop ​​​​unidimensionnelle » car elle portait trop sur le manque de personnel dans le département de contrôle des armes. « Aucun rapport n’a été fait de cette conversation », selon les documents Wob. Une semaine plus tard, l’Inspection a retiré le rapport – qui est maintenant devenu public via le Wob.



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