Le meurtrier Sumanta Bansi entend à nouveau 15 ans de demandes

Amsterdam Le ministère public a de nouveau requis 15 ans de prison contre Manodj B. pour le meurtre de l’étudiante enceinte Sumanta Bansi (22 ans) à Hoorn en 2018.

Le fait qu’il ait fait des aveux l’année dernière et dit où se trouvait le corps n’a pas entraîné de « réduction de pénalité ».

L’ex de Sumanta avait-il prévu de tuer sa petite amie et B. a-t-il été aidé par sa famille ? Le ministère public est convaincu d’un double « oui », mais a dû admettre lundi à Amsterdam que la forte suspicion ne peut être étayée par des preuves irréfutables. Donc pas de préméditation, pas d’accusation de meurtre.

A-t-il déjà exploré les lieux ?

Où est donc la croyance ? Une analyse par la police judiciaire des déplacements de Manodj B. a montré que dans les semaines qui ont précédé la soirée fatale de la nuit du 18 au 19 février 2018, il s’est rendu à plusieurs reprises à l’endroit où il a enterré le corps cette nuit-là. En fait, il y était resté près de 45 minutes la nuit précédente. A-t-il exploré les lieux à ce moment-là ? Le tribunal lui a demandé de le faire, mais B a dit qu’il voulait s’y détendre un moment et qu’il venait souvent. Mais l’analyse a montré qu’il n’y était jamais arrivé les années précédentes.

L’OM et le tribunal remettent également en cause la déclaration de B. sur la nuit fatale. Selon B. et son avocat Theo Hiddema, il y avait urgence. Sumanta aurait soudainement sorti un couteau, après quoi il a été forcé de la poignarder à mort. Hiddema a donc demandé l’abandon de toutes les poursuites judiciaires.

Le ministère public a fait remarquer à B. combien il était triste qu’il n’ait dit qu’après la condamnation où il avait enterré le corps. B. a dit dans son dernier mot qu’il le regrettait.

Le jugement suivra en septembre.



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