Le Médiateur constate plus de 1.500 violations lors de vols de nuit à l’aéroport de Bruxelles

La plupart des violations présumées concernaient des avions décollant ou atterrissant pendant la nuit (de 23 heures à 6 heures du matin) sans écluse de nuit. Cela peut se faire, par exemple, par des retards. En outre, il y a eu des vols avec des avions qui sont interdits la nuit parce qu’ils font trop de bruit ou des avions qui ont décollé à des heures où aucun départ n’est effectivement autorisé à l’aéroport (les soi-disant nuits silencieuses). Le service de médiation signale ces violations aux autorités.

Selon le médiateur Touwaide, non seulement de telles infractions doivent être évitées, mais une approche plus stricte est également nécessaire, notamment en ce qui concerne les avions cargo. « La flotte d’avions de passagers à Brussels Airport a déjà été largement modernisée », a indiqué une conférence de presse, mais selon le Médiateur, ce n’est pas le cas pour les avions cargo. « Soixante-trois pour cent des avions cargo opérant à l’aéroport de Bruxelles datent d’avant 2000 », a déclaré Touwaide.

Le Médiateur a une nouvelle fois réclamé une sorte de « zone à faibles émissions » à l’aéroport de Bruxelles, interdisant les vieux avions cargo bruyants, surtout la nuit. Cela peut être fait, par exemple, en ajustant les niveaux de bruit individuels autorisés (appelés quota count ou QC) des avions après quinze ans. Afin de réduire les nuisances pour les résidents des communes environnantes, le médiateur estime qu’il faudrait installer un mur antibruit complet autour de l’aéroport.

L’année dernière, le service de médiation a reçu un total de 28 893 plaintes émanant de 4 736 personnes. Le nombre de plaintes est stable par rapport à 2022.



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