Le médecin généraliste qui a abusé de son ex-femme et partenaire ne doit pas aller en prison

Entre février et août 2021, De V. a agressé son épouse en la frappant, en lui donnant des coups de pied et en la poussant, entre autres. Il a également eu recours à la violence psychologique en obligeant, dans son rôle de médecin généraliste, la victime à prendre des médicaments contre le TDAH, alors qu’elle n’en souffre pas. Il l’a également menacé de se suicider et a indiqué dans son dossier médical qu’elle souffrait de problèmes psychologiques.

Pendant la journée le traitement de fond une vidéo a été diffusée montrant comment il a abusé de sa partenaire actuelle en 2023 en la giflant au visage. Elle a également reçu un coup au visage dans la voiture à un autre moment, provoquant un saignement de nez.

Terreur intime et abus de la position du médecin généraliste

Selon le tribunal, le dossier pénal donne une image de terreur intime : « une violence domestique caractérisée par un système de contrôle et de coercition par l’intimidation, l’humiliation et le recours à la violence physique contre le partenaire ». Le tribunal prend cela au sérieux.

Aux yeux du tribunal, il a également abusé de sa position de médecin généraliste car il a maltraité psychologiquement son ex-femme et sa compagne. « Un médecin généraliste est censé prodiguer des soins à des personnes vulnérables, mais le suspect a utilisé sa profession pour faire pression sur la victime », a indiqué le tribunal.

Pas de retour en prison

Pour rendre sa décision, le tribunal a pris en compte le trouble de la personnalité narcissique de l’homme, diagnostiqué par des experts. Tout comme la demande du ministère public, le tribunal impose à De V. une peine de prison de 250 jours, dont 141 jours avec sursis. Comme il a déjà passé 109 jours en détention provisoire, l’homme n’a pas à retourner en prison.

Le tribunal espère que cette peine de prison avec sursis sera un bâton derrière la porte pour qu’il ne commette plus la même erreur.

En outre, l’homme doit effectuer 60 heures de travaux d’intérêt général, tandis que le ministère public exige 120 heures de travaux d’intérêt général.

L’homme n’a pas le droit de contacter son ex-femme et n’est pas autorisé à s’approcher de son domicile. Il doit également suivre un traitement pour son trouble de la personnalité.



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