Le match revanche de Kerley : "Voir? Nous l’avons dit. Et c’était un triplé"

L’argent olympique jouit de l’or mondial et du podium américain avec Bracy et Bromell. Au 100 mètres, cela n’était arrivé qu’en 1983 (Lewis-Smith-King) et 1991 (Lewis-Burrell-Mitchell)

De notre correspondante Andrea Buongiovanni

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17 juillet
– EUGÈNE (USA)

Triolet! En attente, pas évident. Les États-Unis, dans les 100 orphelins mâles de Marcell Jacobs, font un-deux-trois, monopolisant le podium. Ils l’appellent “balayer”, balayer. Félicitations à Fred Kerley, qui après l’argent olympique décroche l’or mondial avec 9″86 (-0,1 m/s), à Marvin Bracy et Trayvon Bromell, auteurs du même 9″88 et divisés par deux millièmes de seconde (9″ 874 à 9″ 876). Par une journée aux conditions défavorables comme à l’occasion des manches, avec une température plus basse, la finale n’offre pas ces performances monstrueuses que tout le monde attendait. Mais cela réitère le pouvoir écrasant des hôtes. Il y eut deux précédents : à Helsinki 1983, avec Carl Lewis (10″07), Calvin Smith (10″ 21) et Emmit King (10″24) et à Tokyo 1991, toujours avec le Fils du vent (9″ 86, alors record du monde), Leroy Burrell (9″88) et Dennis Mitchell (9″91), des contre-la-montre très similaires à ceux d’Eugene 2022. Il s’agissait pourtant d’Osaka 2007 et des 400 de Wariner, Merrit, Taylor que la société aux États-Unis, il a réussi.

La course

“On s’était dit qu’on ferait le en-plein – crie Kerley au micro du field speaker – promesse tenue. Pour les Etats-Unis, dans le 100, c’est le onzième titre sur dix-huit. Et pour Fred le rachat après un une vie certaine pas facile. Après que les demi-finales aient rebattu les cartes, avec le sévillan jamaïcain le plus rapide (9″90), la finale respecte le pronostic. Les trois médaillés ont une belle réaction au tir (0″119, 0″118 et 0″110), Bracy dans le troisième couloir a un départ de qualité, Bromell dans le huitième avec un sprint, mais ensuite c’est Kerley, dans les vingt derniers mètres, en quatrième, qui fait la différence.

Les autres

La quatrième place revient au Séville de 21 ans (9″97), la nouveauté de la revue, la cinquième au Sud-Africain Simbine (10″01), déjà quatrième aux Jeux, puis suivi par le tenant du titre Coleman. (10″’01), le japonais Sani Brown (10″06) et le canadien Brown (10″07). Seuls Kerley et Simbine figuraient déjà dans le top huit à Tokyo. Confirmer – vrai Marcell ? – c’est toujours difficile.



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