Le mannequin a décidé de congeler ses ovules afin de devenir mère dans le futur, sans avoir à se soucier de l’horloge biologique qui s’est mise à tourner pour elle


Antonella Baccaro (photo de Carlo Furgeri Gilbert).

PUne femme peut-elle déclarer son « indépendance reproductive » ? Et à quel prix ?

Quel grand thème cela a soulevé Bianca Baltile mannequin qui a défrayé la chronique en rendant publique la décision de congeler ses ovules, au terme d’une histoire sentimentale qualifiée de « toxique ».

Bianca a 38 ans, deux filles et une existence difficile derrière elle, également liée à la violence des jeunes. Et des mauvais hommes. Tel que défini par le dernier, aujourd’hui ex, avec qui il aurait aimé avoir un autre enfant.

Objectif qu’il continue alternativement à la nier ou à lui accorder comme si c’était une récompense si elle s’était comportée de manière adéquate.

« J’ai l’impression d’avoir gâché trois de mes dernières années fertiles aux côtés de cet homme – écrit Bianca dans sa newsletter – l’indépendance dont j’avais besoin était reproductive ».

Bianca Balti, icône du style (pas seulement sur les podiums)

Bianca Balti, icône du style (pas seulement sur les podiums)

D’ici la décision de se donner l’opportunité de devenir mère, en la détachant de la tyrannie de l’horloge biologique qui a commencé à tourner pour elle.

Le modèle a résolu grâce à la science, en payant « des dizaines de milliers de dollars », un problème auquel beaucoup d’entre nous doivent faire face à mains nues, une fois que nous avons 35 ans. « Je pense toujours que je peux rencontrer un homme avec qui partager un projet d’enfant », confie Balti à Elvira Serra sul Corriere della Sera.

Et c’est ce que beaucoup d’entre nous aimeraient pouvoir se permettre : l’indépendance reproductive, c’est-à-dire la possibilité de choisir l’homme qu’on aime comme père de nos enfants et non celui qui est à côté de nous quand on est proche de ne plus pouvoir en avoir plus.

Mais en Italie, le traitement par congélation des ovocytes n’est pas encore à la portée de tous : un cycle, révèle sa collègue Silvia Turin, coûte entre 3 et 4 mille euros.

Mais le coût augmente si vous souhaitez congeler plus d’œufs, ce qui augmente les chances que l’un d’entre eux soit fécondé le moment venu. Pour cela il vaudrait mieux faire trois cycles. A cela s’ajoutent les frais de conservation des ovocytes : entre 150 et 300 euros par an.

En bref pour l’instant, l’indépendance reproductive est toujours soumise à la capacité financière. Ne serait-il pas plus juste pour un pays d’offrir cette opportunité à toutes les femmes, quelles que soient leurs possibilités économiques ?

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