Le maire par intérim d’Helsinki surpris en train de peindre des graffitis, les travaux de nettoyage coûtent des milliers d’euros

Le bourgmestre par intérim et échevin de la culture Paavo Arhinmäki (46 ans) a été surpris la semaine dernière par des gardes en train de peindre un mur dans un tunnel ferroviaire avec un ami. La police enquête sur l’incident en raison de vandalisme et de perturbation du trafic ferroviaire, qui doit être temporairement interrompu en raison de l’incident. Le tunnel est utilisé pour le transport de marchandises vers et depuis le port d’Helsinki. Il n’est pas encore clair si des accusations seront déposées.

Arhinmäki, qui a été ministre de la culture dans le cabinet finlandais entre 2011 et 2014, a exprimé ses regrets, mais refuse de démissionner de son poste d’échevin. Son parti, l’Alliance de gauche, le soutient. Dans un message Facebook, il a évoqué « une action idiote » dimanche. « C’était stupide de peindre là alors qu’il y a aussi des murs là où c’est permis. Il était également naïf de penser qu’aucun train ne circulerait au milieu de l’été et que nous pourrions donc y peindre.

Arhinmäki, qui a également fait du graffiti dans sa jeunesse et est connu comme un champion du street art, a expliqué sur Facebook comment il en est venu à son acte. « Comme il existe des murs de graffitis légaux, je peins occasionnellement avec des amis d’enfance. En plus des murs où cela est autorisé, il existe de nombreux endroits à Helsinki où il est interdit de peindre, mais où cela ne dérange personne non plus. Le tunnel ferroviaire était l’un de ces endroits. Les murs sont peints depuis des années et seuls les conducteurs les voient lorsqu’ils passent devant.

La domination du monde

L’action a suscité de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux. Il en coûte à la capitale finlandaise 650 000 euros par an pour supprimer les graffitis illégaux. C’est l’une des raisons pour lesquelles les murs sont mis à disposition comme zones de pulvérisation légales.

Le travail a été enlevé par les nettoyeurs municipaux lundi. Le journal finlandais Helsingin Sanomat a publié une photo de l’œuvre qui, selon le journal, s’inspire des graffitis de New York dans les années 1970. Selon le maire par intérim lui-même, il s’agissait d’une représentation de son ancien quartier Pasila à Helsinki.

Parmi les travaux, il avait le texte anglais domination mondiale et grandes évolutions de carrière écrit (domination mondiale et grandes évolutions de carrière’), une blague qui, selon Arhinmäki, « s’avère désormais trop vraie ».



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