Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré vendredi l’état d’urgence pour répondre à l’afflux massif de migrants dans la ville. Cela coûtera à la ville 1 milliard de dollars cette année, rapportent les médias américains.

« Nous sommes confrontés à une situation où plus de personnes arrivent à New York que nous ne pouvons en accueillir immédiatement, y compris des familles avec des bébés et de jeunes enfants », a déclaré Adams, selon CNN. « Une fois que les demandeurs d’asile qui viennent d’arriver dans les bus seront hébergés, nous aurons plus de monde que jamais dans notre système d’accueil. »

Plus de 61 000 personnes se trouvent aujourd’hui dans les refuges de la ville, selon le New York Times. Quelque 17 000 migrants d’Amérique latine sont arrivés depuis avril.

New York fait construire des tentes pour aider à l’accueil des migrants. © ANP / EPA

Le maire demande donc l’aide de l’État et du niveau fédéral pour financer le logement et les services des migrants bloqués dans le refuge pour sans-abri de la ville. La ville poursuit également son projet de construction d’un abri avec des tentes sur Randalls Island et négocie également avec des compagnies de croisières pour accueillir des migrants sur des bateaux.

À New York, 42 ​​abris d’urgence ont déjà été mis en place et 5 000 enfants ont déjà été scolarisés, a déclaré Adams. L’état d’urgence devrait permettre de mettre en place plus rapidement de nouveaux services. Adams envisage également de transférer des migrants vers d’autres villes.

Les demandeurs d'asile à El Paso, au Texas, font la queue pour les bus à destination de New York.

Les demandeurs d’asile à El Paso, au Texas, font la queue pour les bus à destination de New York. ©REUTERS

Le maire souligne également que New York reste une « ville sanctuaire », où les migrants illégaux ne doivent pas craindre la persécution. Mais il est tout simplement impossible de gérer un tel afflux.

Adams a été critiqué au sein du conseil municipal de New York pour son approche de la crise des réfugiés, plus précisément pour le projet d’accueil des migrants sur des bateaux et sous des tentes. Les critiques demandent que des hôtels vides soient utilisés et que les personnes hébergées dans des refuges emménagent dans des logements permanents.

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