Le monument le plus admiré des touristes pendant les Jeux est le « trépied » des Tuileries : Macron pense le maintenir actif même après les JO

Alexandre Grandesso

8 août – 11h44 – PARIS

Il y a un Paris triomphant, avec des salles combles dans les tribunes, peut-être même tôt le matin, et des retransmissions télévisées en direct qui attirent des millions de téléspectateurs. Mais il y a aussi Paris qui subit l’impact négatif des JO. Non seulement les restaurants qui se plaignent de la baisse drastique de la fréquentation, comme les chauffeurs de taxi, mais aussi les musées ignorés des spectateurs, malgré leur proximité avec les sites de compétition. À commencer par le Louvre, le plus visité au monde, en temps normal.

DIMINUER

Un paradoxe, sachant que le musée Joconde est situé à deux pas de la place de la Concorde où se déroulent les compétitions sportives urbaines, ou du Grand Palais, autre lieu de compétition. Le Louvre admet une légère baisse de ses recettes qui pourraient en réalité avoisiner les 30 %, malgré la décision d’autoriser l’accès sans réservation. Selon Paris Musées qui fédère les 14 musées gérés par la municipalité, la baisse du mois de juillet a été de l’ordre de 24 % par rapport à il y a un an. A l’exception, rappelle le journal Le Monde, des Catacombes qui attirent de nombreux touristes, également pour leur effet rafraîchissant lors des journées étouffantes. Quoi qu’il en soit, même si l’on constate une augmentation de 20 % du nombre de touristes en région parisienne, même au Sacré-Cœur de Montmartre, il n’y a pas beaucoup de monde.

BRASERO

Le musée du Jeu de Paumes, dans le jardin des Tuileries, a décidé de fermer pour tout l’été, où pourtant ce qui attire des milliers de personnes, c’est le brasier olympique qui fonctionne avec un système de lumières électriques qui simulent des flammes en générant de la vapeur, et qui se démarque chaque soir le vol suspendu à un ballon fixe. Un spectacle spectaculaire qui a séduit les autorités, de la maire Anne Hidalgo à la présidente de la région Valérie Pécresse, en passant par les dirigeants de l’État. Le président de la République Emmanuel Macron réfléchit d’ailleurs à son maintien en activité comme symbole de la réussite des Jeux.





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