Le juge statue sur la « mauvaise réputation » au sein de l’ancien club de motards No Surrender

Le tribunal a condamné aujourd’hui cinq hommes qui, selon le ministère public (OM), se sont rendus coupables de « mauvaise réputation » au sein du club de motards No Surrender en 2014 et 2016. Selon le ministère public, des membres renégats du club ont été sévèrement maltraités et les gilets du club et parfois la moto leur ont été enlevés de force. Fin novembre, l’OM a requis jusqu’à 10 mois de prison dans toutes ces affaires.

Un Amstellodamois de 40 ans a entendu la peine la plus lourde. Selon le ministère public, il s’est arrangé en 2016 pour qu’un membre du club allemand se présente au club-house d’Emmen avec le capitaine Henk Kuipers. L’homme a été battu à plusieurs reprises, se cassant la mâchoire et le nez. À partir de 2014, le ministère de la Justice a enquêté sur des fautes professionnelles au sein du club de motards, qui n’existait alors que depuis un an. Le club-house, qui a depuis été démoli, disposait d’un équipement d’écoute clandestine. La violence contre les Allemands était contenue.

La bande audio a été diffusée fin 2020 lors de l’affaire pénale contre Henk Kuipers. Ensuite, il y a eu des rires au sujet du fracas du nez. « Comme si c’était la chose la plus normale au monde », a déclaré le procureur général à l’Amsterdammer dans l’affaire fin novembre. Ensuite, quatre hommes d’Assen, Groningen et Oldenhove ont également été jugés pour une « mauvaise réputation » similaire en 2014 à Assen.

Ce vol avec violence a également été révélé lors de l’enquête sur l’ancien président de No Surrender, Kuipers, et sur les fautes professionnelles au sein du club de motards. Cet abus a eu lieu au club de motards Gypsy Reapers à Assen. Ce club avait des liens avec No Surrender. Le fondateur des Gypsy Reapers aurait trafiqué les flux d’argent au sein du club et aurait dû être expulsé de l’organisation.

La victime n’a signalé cet incident qu’en 2018. Selon la défense, des commentaires devraient être faits sur ce rapport. Il n’y avait aucune preuve de violence. La victime a été expulsée du club, mais cela a fait l’objet d’une bonne conversation. Selon le ministère public, une culture d’anarchie et de violence prévalait au sein de No Surrender et des clubs de motards associés. Les victimes n’ont pas osé porter plainte par peur de vengeance. Dans tous ces cas, le ministère public a pris en compte l’écoulement du temps dans la demande de peine.

En 2017, la police a perquisitionné le club-house No Surrender à Emmen. Le club de motards a été interdit aux Pays-Bas en 2019. Le tribunal a confirmé cette interdiction en 2020.



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