« Le juge d’instruction se retire de l’enquête sur le scandale de corruption au Parlement européen »


Le juge d’instruction Michel Claise se retire de l’enquête sur le scandale de corruption au Parlement européen. Le parquet fédéral en Belgique a rapporté lundi soir, selon les agences de presse internationales et médias belges que sa position est devenue intenable en raison « d’un certain nombre d’éléments » qui ont soulevé des questions sur l’objectivité de sa direction. Le procureur insiste notamment sur le fait qu' »une nécessaire séparation s’impose [is] entre vie privée et familiale et responsabilités professionnelles ».

La déclaration du parquet fédéral belge pointe dans la direction de conflits d’intérêts (présumés). Si tel était le cas, cela pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’enquête sur le scandale d’intégrité le plus choquant de l’histoire de l’Union européenne. Dans le pire des cas, cela peut même conduire à la destruction du fichier qui a été constitué jusqu’à présent. L’enquête est maintenant reprise par un autre juge d’instruction qui a également été impliqué dans l’affaire plus tôt.

Dans l’enquête dont Claise était juge d’instruction, l’achat d’influence auprès des eurodéputés par le Qatar et le Maroc est central. L’affaire de corruption a été révélée au grand jour avec l’arrestation de la vice-présidente grecque Eva Kaili, aujourd’hui déchue, à la fin de l’année dernière. Puis la balle a commencé à rouler et la police a également arrêté les (anciens) députés européens Marc Tarabella et Pier Antonio Panzeri, entre autres. Ce dernier est considéré comme la cheville ouvrière des pratiques de corruption.

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