Il y a de fortes chances que Max Verstappen remporte à nouveau la course de Formule 1 à Zandvoort. Néanmoins, diverses organisations de protection de la nature espèrent également réaliser des gains «à Zandvoort» demain. Ils font face à la province devant les tribunaux pour la énième fois. Le Conseil d’État rend une décision définitive sur un permis nature accordé au circuit, ce qui rend possible le Grand Prix des Pays-Bas dans la ville côtière.
Les parties se sont affrontées à plusieurs reprises devant les tribunaux ces dernières années. Et à chaque fois c’est la province et avec elle le circuit qui l’emporte.
Le texte continue après la photo.
Quatre associations environnementales (Duin Conservation Foundation, Rust bij de Kust Foundation, North Holland Nature and Environment Federation and Mobilization for the Environment (MOB) et la province de North Holland entendront demain devant le plus haut tribunal administratif si la province a reçu à tort ou à raison un permis nature accordé au Circuit Zandvoort. En conséquence, le Grand Prix pourrait se tenir à Zandvoort. « C’est en effet notre dernière chance légale », a déclaré Marc Janssen de la Duin Conservation Foundation.
« Demain, il y aura deux jugements. Le plus important est la décision du juge sur le permis nature accordé », explique Janssen. « Et puis cela tourne principalement autour des émissions d’azote. À notre avis, les émissions totales d’azote dans la zone des dunes environnantes n’ont jamais été correctement calculées. »
Le texte continue après la photo.
La province a fixé des exigences en matière d’émissions d’azote dans le permis nature correspondant. Il n’y avait aucune limite sur les permis précédemment accordés. Les juges avaient précédemment conclu que le permis avait été dûment motivé et avait donc été accordé à juste titre au circuit. « Sous le couvert de ‘toute limitation en termes d’azote est une amélioration’. Mais nous pensons que c’est un peu trop simpliste », déclare Janssen.
Il a le sentiment que « le sou pourrait tomber de toute façon » demain. « Dans tous les cas, il est positif que le juge ait mis beaucoup de temps à prendre sa décision. Cela peut aussi être une décision complexe. »
Au passage, la Formule 1 va continuer, même si le juge est d’accord (en partie) avec les clubs écologistes. Cela n’a jamais été l’objectif du groupement des associations de nature. Le but ultime est de limiter au maximum les nuisances sonores et azotées aux abords du circuit. Le Grand Prix a été utilisé comme un moyen pour cela.
Le texte continue après la photo.
L’autre verdict demain tourne autour du crapaud calamite et du lézard des sables. Selon les organisations de la nature, les espèces animales protégées auraient beaucoup souffert des travaux de construction sur le circuit. Selon les juges, ce n’était pas trop mal. « Nous nous attendons à ce que le tribunal administratif statue de la même manière demain. Que les dégâts causés aux animaux et à leurs biotopes aient été limités », déclare Janssen.
Province : confiance dans de bons résultats
Un porte-parole de la province dit qu’il attend avec impatience demain « avec confiance ». « Nous avons toujours agi comme il se doit et la façon dont nous avons évalué les permis à l’époque est correcte. »
« C’est peut-être la dernière étape légale, mais nous pouvons aussi continuer par d’autres moyens. En termes de politique, par exemple. En imposant aux politiciens que non seulement les agriculteurs et l’industrie doivent réduire considérablement leurs émissions d’azote, mais aussi le circuit. » conclut Janssen.