Le judoka Micheal Korrel se sent soutenu à Paris par une base de fans du Zaan

Le jeudi 1er août était encerclé en rouge dans l’agenda du judoka zaanse Michael Korrel depuis trois ans. Le sixième jour du tournoi olympique de judo 2024 : « son » tournoi ce jour-là. Sa revanche sur le tournoi raté de Tokyo devrait avoir lieu au Champ de Mars, juste à l’ombre de la Tour Eiffel. Dans le pays natal du judo, il a été éliminé dès le premier tour. Il avait l’air rouge de honte.

Les choses seraient différentes à Paris. Il a remporté à deux reprises le tournoi le plus prestigieux du pays du judo de la capitale française : le Grand Chelem de Bercy, devant un public fanatique dans les tribunes. Cette fois, ils s’étaient rassemblés dans le stade provisoire situé sur le site d’exercices au bord de la Seine. Jour 6, les compétitions dans la classe jusqu’à 100 kilos, la veille de la bataille des très grands hommes, celui des plus de 100 kilos, avec la légende française du judo Tedy Riner sur le tatami.

Mourir de faim et transpirer à sec

Korrel pesait également plus de 100 kilos les jours de compétition, mais à la pesée, affamé et en sueur, il était resté bien en dessous de cette limite. Il était prêt pour la journée que l’Assendelver lui-même avait formulée avec de grandes attentes. Il a signé ses publications sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, comme en 2021, avec le hashtag #Korrelforgold. Apparemment, il ne se contenterait pas de moins.

Le judoka a débuté la journée avec un laissez-passer au premier tour. Ensuite, il lui suffisait de remporter un seul pot pour se qualifier parmi les huit meilleurs. L’Arabe Kostoyev était son adversaire. Il avait affronté le représentant des Émirats arabes unis l’an dernier en finale du Grand Chelem de Paris. Korrel a triomphé à l’époque, et aujourd’hui encore, avec un waza-ari.

Puis, à la suite d’un tirage au sort, il affronta en quarts de finale un géant de l’Ouzbékistan, Muzaffarbek Turoboyev. Il se sentit instantanément vaincu. « L’Ouzbek fait une tête de plus et est pour moi un adversaire dramatique en termes de style. » C’était sa quatrième défaite contre Turoboyev, désormais en 59 secondes.

Grain pour le bronze

« Grain contre or » devait devenir « Grain contre bronze ». Ce plan s’est également avéré différent. Lors du match revanche, il a perdu en prolongation, le golden score, face à l’Israélien Peter Paltchik, qui a été acclamé avec passion dans les tribunes bondées. Puis ce fut une marche pénible vers la sortie.

« Paltchik, je fais du judo contre lui depuis dix ans, j’ai trouvé ce moment et je m’ai lancé. Cela fait partie du jeu. C’est le plus haut niveau du monde, n’est-ce pas ? Je suis ici et je n’ai pas pu faire Ça arrive. Que j’ai gagné deux Grands Chelems ici à Paris, super, mais ce ne sont que des moments. Ici, Paltchik trouve un tel moment contre moi, j’aurais dû créer ce moment moi-même. « Je n’ai pas réussi à le faire moi-même aujourd’hui ». Korrel dit d’un ton calme.



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